La voiture électrique se révèle sous son meilleur jour dans les embouteillages ou lors des manœuvres de stationnement. On se place au millimètre près. Grâce à l'absence d'embrayage et au couple du moteur électrique, on bénéfice d'une progressivité parfaite. A l'arrêt, pas de vibrations ni de bruit. Franchement, on se surprend à conduire "zen", sans stress. Pour un peu, l'automobiliste parisien stressé deviendrait presque courtois et aimable.
Il faut dire que cette auto apprend à anticiper. Car pour éviter de gaspiller les précieux watts stockés dans les lourdes batteries, il faut savoir conduire juste. C'est vraiment l'engin à confier à tous les kakous et autres frimeurs, qu'ils soient de banlieues ou des quartiers chics, qu'ils roulent en Supercinq GT Turbo ou en Mercedes ML. Avec eux, pas de doute, l'autonomie ne dépassera guère les 45 à 50 kilomètres.
Si on conduit comme un excité, l'énorme jauge "énergie" (un voltmètre qui ne dit pas son nom) tend à descendre à une vitesse impressionnante. A contrario, l'anticipation, la douceur permettent d'envisager une journée de déplacements sans craintes particulières. On peut alors espérer atteindre les 80 kilomètres. Le silence, l'absence de vibration, de levier de vitesses ou d'embrayage contribuent à détendre l'atmosphère à bord. Un silence qui n'est pas sans provoquer quelques soucis avec les piétons, on le verra plus tard.
Autre souci, malgré tout : la recharge. Si on dispose d'un parking privatif avec une prise 220/230 Volts, pas de problème. On branche son auto, elle fera le "plein" toute seule pendant la journée de travail ou pendant la nuit. Dans le cas contraire, il faut bien garder avec soi le petit plan édité par EDF et les collectivités locales rappelant les différents points de recharge.
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