Hormis un ou deux commerçants à l’esprit de lucre très prononcé avec des réponses du genre "Mais qui va payer l’électricité ?", nous avons eu souvent des excuses d’un autre genre.
En effet, à plusieurs reprises nous avons eu des objections comme "Ça ne va pas faire sauter les plombs votre auto, là ?" ou encore "Vous êtes sûr que ça ne consomme pas trop sur la prise ?".
"Quand il pleut, il n’y a pas de risque ?"
Visiblement la voiture électrique fait peur. Une peur qui prouve que ce type d’automobiles n’est pas entré dans les mœurs. Au chapitre des craintes "intellectuelles", en voici une dernière qui relève de la perle : "Et quand il pleut, on est sûr de ne pas prendre le courant ?"
Mais il y a aussi des peurs plus concrètes, et bien justifiées celles-là.
En effet, un des dangers de la voiture électrique concerne les piétons et cyclistes. La discrétion de ces autos fait qu’une fois perdues dans le flot de la circulation, on ne les entend plus. Piétons et cyclistes, habitués au bruit des autos classiques ne perçoivent pas la présence de la voiture électrique. Nous avons eu ainsi une grosse frayeur avec un piéton sorti entre deux véhicules en stationnement.
Dangereux pour les piétons
Autre sujet d’interrogations du public : "Vous n’avez pas peur des rayonnements électromagnétiques ?". Ça y est, on assimile les voitures électriques à un four à micro-ondes ou à un téléphone portable ! Le point positif, c’est qu’une voiture électrique suscite spontanément la curiosité et permet d’engager la conversation. Un aspect décisif pour l’avenir de ce type de véhicules. Il y a visiblement un très gros effort à faire pour informer le public sur les possibilités réelles de ces autos dans le cadre d’une utilisation quotidienne en milieu urbain. Autant d’efforts que les constructeurs ne semblent plus prêts à fournir à l’heure actuelle.
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