Le premier contact avec une voiture électrique est on ne peut plus banal, l’aspect extérieur est en tout point semblable à celui d’une auto conventionnelle. Une fois à bord, deux détails trahissent le caractère insolite de l’auto :
son tableau de bord, dépourvu des instruments habituels, et l’absence de levier de vitesses. En effet, sur les Peugeot 106 et Citroën Saxo la marche arrière se commande par un interrupteur sur la planche de bord.
Au contact, exit les voyants de pression d’huile, de charge batterie ou de température d’eau. Pour démarrer, on tourne la clef de contact comme sur toutes les voitures mais à part le bruit du disjoncteur (un clic très discret), rien ne se passe. Juste un petit bourdonnement sous le capot avant. Pour avancer, il suffit d’appuyer sur la pédale d’accélérateur. Un enfant s’en servirait. Pour la marche arrière, on appuie sur un bouton, un témoin orange clignote au tableau de bord.
La surprise vient de l’ampèremètre qui sert ici d’indicateur de consommation. A la moindre accélération, il voit rouge. Heureusement, en "lever de pied" on peut récupérer une partie de l’énergie cinétique.
On prend vite l’habitude de conduire cette auto comme on ferait du vélo : même simplicité d’utilisation, et même logique "d’économie" dans l’effort. La surprise vient du silence, pas tant à l’arrêt mais surtout lorsque l’on roule entre 70 et 80 km/h : le moteur ne fait aucun bruit.
Au démarrage à un feu, on recherche instinctivement le levier de vitesses… Parallèlement, on sent le poids de l’auto surtout en courbes. La tenue de route, notamment sur le mouillé, n’est pas le point fort de l’auto. La faute en incombe aux pneumatiques Michelin Proxima spécialement conçus pour économiser l’énergie : l’adhérence n’est pas leur fort.
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