Essai vidéo - Suzuki Baleno : sushi goût tandoori

 10e constructeur mondial, Suzuki peine à s’affirmer sur le marché français. Pour beaucoup, la marque est synonyme de motos ou de petits 4x4. Pourtant, la gamme est plus vaste qu’on pourrait le croire. Pour inverser cette tendance, la firme nippone a décidé d'investir les segments en pleine évolution, comme ceux des SUV et des citadines. Et c’est dans ce dernier que Suzuki revient aujourd’hui avec son troisième modèle après la Swift et la Celerio : la Baleno. Si vous avez une bonne mémoire, cette appellation ne vous est pas inconnue. En effet, c’était le nom d’une berline compacte vendue à partir du milieu des années 90. Elle revient aujourd’hui sur le devant de la scène.

Soyons honnête, les chances que vous l'achetiez pour son look sont particulièrement minces. Il est des plus communs pour ne pas dire fade. Impossible de faire la comparaison avec une Clio ou une 208 par exemple. Une Sandero est plus séduisante, c'est dire! Il faut donc passer ce premier écueil pour découvrir ses points forts.

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L'habitabilité et le volume de coffre de 355 litres sont les deux points forts de la Baleno

Pour les trouver, il faut s’intéresser à l’habitacle et notamment à l’espace aux jambes des places arrière, tout simplement royal, malgré une longueur de seulement 3,99 m, c’est-à-dire inférieure à la concurrence (4,06 m pour une Clio par exemple). Plus petite mais plus accueillante, bien vu Suzuki ! Les bonnes surprises continuent avec la découverte du coffre. D’une contenance de 355 l et pouvant atteindre 1 080 litres, c’est de loin le meilleur de la catégorie. Une Sandero offre 320 litres, alors que les autres concurrentes se situent en dessous de 300 litres.

Si la Baleno fait un carton plein du côté des aspects pratiques, elle laisse un sentiment plus mitigé concernant la partie avant de l’habitacle. Certes, le dessin de la planche de bord - au centre de laquelle trône un écran tactile 7 pouces -  est agréable et moderne avec une instrumentation très lisible. Mais le bât blesse au niveau de la qualité des matériaux tout simplement médiocre : que des plastiques durs, alors que beaucoup de polyvalentes offrent des plastiques moussés. Pour preuve, les tiges servant à faire défiler les informations sur l’instrumentation ne devraient pas résister dans le temps, vu leur jeu sur notre modèle d’essai. Voici sans aucun doute l’un des revers de la fabrication de la Baleno en Inde par le constructeur Mahindra.