Handicapée par son moteur étroitement dérivé de la compétition, la Carrera reste toujours délicate à conduire dans des conditions de circulation normale. Le 1500 ne commence à trouver son véritable rythme qu'au dessus de 4000 t/mn et au premier embouteillage venu ales huit bougies s'encrassent rapidement avec les conséquences que l'on connaît: opération d'entretien longue et peu à la portée du premier venu ! Dans ce but, la Carrera se civilise dans sa version 1958. Sous l'impulsion de Klaus von Rücker, responsable du projet, un vilebrequin classique sur paliers lisses remplace le vilebrequin Hirth monté sur roulements. Ce changement implique le montage de deux radiateurs d'huile pour atténuer l'élévation de température du lubrifiant. Dans le même temps, l'alésage est porté à 87,5 mm, ce qui donne en conservant la course de 66 mm une cylindrée de 1588 cm3. La puissance du modèle De Luxe est volontairement limitée à 105 ch à 6500 t/mn. Ce moteur qui prend l'appellation 692, conserve toutefois son vilebrequin Hirth dans les versions plus particulièrement destinées à la compétition développant l25 ch. Une quinzaine de ces coupés "Silver GT" furent engagés avec succès par l'usine et ses fidèles clients aussi bien rallyes qu'en circuits et furent rarement mis en difficulté dans leur catégorie. Von Hanstein qui revient à la compétition enlève la classe 1600 GT aux 12 heures de Sebring, avant de terminer 4e de la Targa Florio avec Pucci tandis que Straehle-Walter 1'emportenkau Nürburgring.sa
Même moisson de succès en 1959, victoire de classe à Sebring et au Nürburgring, les 3e et 4e places à la Targa, le tout assorti d'innombrables victoires en rallyes.
Forum :
Lire aussi :
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération