4. Bilan : ETG5, la boîte de Pandore

La Peugeot 208 fait partie des meilleures citadines, surtout associée au 3 cylindres EB2 1,2 l VTi de 82 ch, une mécanique attachante, sobre et polyvalente. Mais l'ETG5 parvient à ternir totalement ce tableau idyllique par ses hésitations, sa lenteur et son incidence sur les performances. Heureusement pour la marque au lion, si les boîtes mécaniques robotisées de Volkswagen, Renault et Ford sont bien plus efficaces et agréables à utiliser, elles ne sont disponibles qu'accouplées à des moteurs plus puissants et parfois à des niveaux de finition supérieurs, et donc à des tarifs plus élevés. Ainsi la première Polo avec un moteur essence et la DSG7 est la 1,2 l TSI 90 ch en finition Confortline qui démarre à 18 550 €. La Clio nécessite de cocher la case du TCe 120 ch pour avoir accéder à la boîte EDC, le tout n'étant disponible qu'à partir de la finition Intens avec un ticket d'entrée à 18 300 €. Enfin la Fiesta ne peut être équipée de la boîte Powershift qu'avec le 1,0 l Ecoboost de 100 ch à partir de la finition Titanium à 18 800 €. À 16 750 € en cinq portes et finition Active, la seule disponible offrant notamment un régulateur/limiteur de vitesse, l'air conditionné manuel, la boîte à gants réfrigérée, le dossier de banquette arrière rabattable 2/3 1/3, l'écran tactile multifonction et les rétroviseurs électriques et dégivrants, la Peugeot 208 1,2 l e-VTi 82 ch ETG5 s'affiche donc confortablement moins chère.

Mais, si vous êtes à la recherche d'une citadine avec obligatoirement une boîte mécanique pilotée et que vous disposez d'un budget un peu plus élevée, l'agrément totalement incomparable offert par ses concurrentes aux boîtes à double embrayage vaut le coût supplémentaire, mécanique plus véloce et équipement éventuellement plus complet compris.