2. Sur route : à la recherche du compromis idéal
Si certaines marques ont décidé de faire l’impasse sur le diesel, ce n’est pas le cas de Renault puisque cette Clio sera disponible avec le 1.5 BlueDci décliné en 85 et 115 ch. L’offre essence est plus étendue avec des moteurs inédits ou très récents à l’image du 1.0 Tce 100 ch ou du 1.3 Tce 130 ch. Viendront plus tard les entrées de gamme à savoir les Sce 65 et 75 ch.
Pour ce premier essai, nous avons choisi une motorisation totalement nouvelle : le 1.0 Tce 100 ch qui remplace le 0.9 ch Tce 90 ch. Il gagne donc 10 ch et20 Nm de couple soit 160 Nm. Même si ces évolutions apportent un petit plus en termes d’agrément, elles ne révolutionnent en rien le tempérament de ce trois cylindres, toujours plaisant et qui fait preuve d’un certain dynamisme même siles accélérations et les reprises ne sont pas très vigoureuses comme en atteste le 0 à 100 km/h abattu en 11,8 secondes. Il est couplé ici à une boîte mécanique à 5 rapports dont l’étagement des rapports est, pour une fois, pas trop long. La Clio propose également trois modes de conduite (Eco, Sport et MySense, mode par défaut totalement paramétrable. Attention au mode Sport, qui peut entraîner certaines réactions caricaturales comme une trop sensibilité de l'accélérateur qui entraîne des à-coups lors de changements de rapports.
Malheureusement, comme c’était le cas du 0.9 Tce, ce nouveau bloc n’arrive pas à corriger les défauts de son prédécesseur comme par exemple une sonorité un peu trop envahissante notamment lors des phases d’accélération et un appétit assez prononcé. Ainsi, lors de ce premier galop, nous avons enregistré une moyenne avoisinant à 7,5 l/100 km, à condition bien évidemment de ne pas trop solliciter la pédale d’accélérateur au risque de voir la consommation se rapprocher dangereusement des 10 litres/100 km.
Mais il faudra attendre 2020 pour découvrir LA grande nouveauté à savoir l’arrivée d’une version hybride baptisée e-tech. La citadine au losange adoptera un système inédit breveté par la marque qui associe un 4 cylindres essence (1.6 atmosphérique, d’origine Nissan) et deux moteurs électriques. Ces blocs sont alimentés par une batterie de 1,2 kW/h placée dans le coffre. L’ensemble fournira une puissance cumulée de 130 ch, une autonomie en tout électrique de 5 km et surtout une consommation de carburant réduite en moyenne de 40 %.
Conçue sur la nouvelle plate-forme CMF-B, la Clio progresse au niveau du confort avec notamment une amélioration notoire de l’insonorisation et une diminution des bruits de roulement. Plutôt que miser exclusivement sur le confort comme une Citroën C3 par exemple, la Clio recherche avant tout à proposer le compromisconfort/dynamisme possible. Il en résulte que cette nouvelle Clio reste sur la même lignée que la précédente, ce qui lui permet d’être à l’aise dans toutes les situations ou presque. Les occupants profitent donc d’un bon maintien de caisse avec un roulis bien maîtrisé. La direction est précise et facile à manier. Alors oui, quand on la compare avec l’actuelle 208, la nouvelle citadine du losange est moins dynamique. Même constat face à la future Opel Corsa, que nous avons pu conduire sous la forme de prototype et qui s’est avérée dans la même lignée que la 208. La Clio joue donc la carte du consensus, ce qui lui a toujours réussi.
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