3. Trop chère

S’il elle reprend le niveau d’équipement Sport Chic comprenant la climatisation automatique et bien d’autres éléments de confort, cette version Racing dispose également de l’aide au stationnement arrière, du rétroviseur intérieur électrochrome, de rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement, de l’allumage automatique des feux et de l’essuie-vitre automatique en série. Ou des surtapis et décor de plip spécifiques.

Dans l’esprit de la ligne DS, un décor adhésif dédié à la caisse et au bandeau de planche de bord (coordonné aux surtapis intérieurs) permet de personnaliser la DS3 RACING (400 €). C’est une des deux seules options disponibles. La seconde est le système de navigation avec kit mains libres Bluetooth, à 950 €. On est très loin du catalogue de la Mini qui font vite grimper le prix d’une Clubman John Cooper Works à plus de 35 000 euros (32 950 € en base avec jantes de 17 pouces et sans les excellents baquets Recaro).

L'équipement à peu près complet –en tout cas plus fourni en série que celui de la Mini JCW, l’effort d’originalité dans la présentation comme la bonne qualité perçue dans l’ensemble – pas encore à la hauteur de l’anglaise à l’intérieur, justifie en partie le prix élevé de la Racing. Toutefois, la cinquantaine de chevaux supplémentaires et l’amélioration de l’équipement se paie extrêmement cher par rapport à la DS3 THP 150. De façon incompréhensible, comme si les mercanticiens de Citroën voulait tester en grandeur nature la validité de l’approche Premium du label DS. Cette vaniteuse prétention permettra sans doute à Renault d’écouler encore quelques lots de la Clio RS…