A clientèle européenne, motorisations européennes. Fiat propose deux déclinaisons de son 2.0 Multijet : 140 ch et 170 ch. La firme proposera également un V6 essence de 276 ch associé à une transmission 4x4. Destinée au marché américain, elle sera tout de même affichée au catalogue européen.
Notre version d’essai, un 2.0 Mjt 140 ch, ne nous a pas convaincu. Un moteur très présent par son niveau sonore et vibratoire. Il est en prime desservi par une boite mécanique, rugueuse en maniement et étagée comme un utilitaire avec un premier rapport très court. On se console toutefois par des consommations maîtrisées (7,2 l/100 km). La version 170 ch offre un agrément supérieur. Il peut être associé à une boite automatique.
Le crossover fabriqué au Mexique a été retravaillé par les ingénieurs de Fiat « pour une conduite typiquement européenne ». Ainsi train avant, train arrière, barre anti-roulis et suspensions ont été revisités de façon à délivrer une conduite moins mollassonne. La trop grande souplesse du Dodge Journey a été amoindrie mais pas encore assez à notre goût. Ce Freemont brille par son confort de suspension, c’est indéniable. En revanche, il s’éteint dès qu’un virage se présente. Le comportement maladroit et lourdaud est au niveau d’un Chevrolet Orlando. Un Peugeot 5008, un Ford S-Max ou un Volkswagen Touran sont autrement plus incisifs à la conduite. Pour achever le tableau, le Freemont dispose d’une visibilité arrière exécrable. Combiné à un diamètre de braquage important et un gabarit maous (4,89), il se comporte comme un éléphant dans un magasin de porcelaine lorsqu’il s’agit d’évoluer en ville.
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