La société suisse Innolith annonce avoir créé une batterie au lithium avec une densité de 1000 Wh/kg. A titre de comparaison, la densité des batteries Tesla tourne autour de 250 Wh/kg, et pourrait passer prochainement à 330 Wh/kg.
Il ne s'agit plus de savoir si la voiture électrique est viable ou utopique : nous y allons et à toute vitesse. Dans cette course, les premiers partis - les constructeurs français - seront-ils les derniers arrivés ? Au delà de Renault et PSA se joue rien moins que de l'avenir industriel de l'Europe
De plus en plus de constructeurs prédisent une parité des prix entre thermiques et électriques d'ici 2 à 3 ans. Mais dans la réalité, nous en sommes encore très loin, notamment sur les modèles les plus diffusés.
391 000 en 2016, 727 000 en 2017 et 1,26 million en 2018, les ventes de voitures électriques doublent presque chaque année. L'an dernier, la croissance a été de 74 % dans le monde, mais elle est surtout portée par la Chine et sa politique d'encouragement des voitures zéro émissions.
Une batterie est moins efficace quand il fait froid, c'est un fait établi. Mais à quel point ? Une étude américaine montre que les écarts entre 23° et -6° peuvent aller jusqu'à 41 % d'autonomie, uniquement en utilisant le chauffage en roulant.
Son concepteur la compare volontiers à une "mini Porsche" dans sa dernière interview donnée à nos confrères du Tagesspiegel. La jeune marque e.Go annonce en effet la production de sa Life, une citadine électrique abordable.
Le premier fabricant mondial de batteries, qui a signé un accord avec BMW, a annoncé que sa première usine européenne, construite en Allemagne, produirait 60 GWh de batteries par an. Cela devrait déjà suffire pour l'ensemble du groupe BMW à date.
Il n'y a pas besoin d'être doctorant en statistiques ou expert en analyse automobile pour se rendre compte que les véhicules électrifiés (légèrement, ou totalement) gagnent un peu de terrain. Au détriment du moteur thermique, qui aurait atteint son pic de ventes en 2018. Avant la descente ?
Paris et Berlin ont acté une feuille de route qui doit mener à la mise en place d'un consortium pour produire en Europe des batteries pour les modèles électriques, afin de ne plus dépendre de la Chine.
Au Royaume-Uni, seulement 3 % des mécaniciens seraient aptes à travailler sur la voiture électrique. En France, aussi, le problème se pose : comment va-t-on s'occuper de ces milliers de véhicules dans quelques années sans une main d'oeuvre qualifiée ?