2. Sur route : toujours aussi dynamique

Ford annonce avoir profondément revu les trains roulants et le châssis de la Fiesta à l’occasion du passage de flambeau. D’emblée, nous retrouvons ce qui fait la force de la Fiesta, à savoir un châssis très plaisant, dynamique à souhait même si l’on regrette des pompages trop importants de l’amortissement à haute vitesse, ce qui engendre des louvoiements désagréables sur les grandes courbes. Gageons que cette trop importante souplesse sur les grandes compressions sera corrigée sur la ST, qui était exposée à l’hôtel lors de notre essai, mais malheureusement pour nous, il nous était interdit d’y pénétrer et d’en faire un test, même bref. La direction est quant à elle un peu plus légère que sur la précédente génération mais le guidage est précis, l’assistance électrique n’étant ici pas « trop » un handicap par rapport à d’autres autos au ressenti artificiel.

La marque américaine a prévu une foule de moteurs pour sa Fiesta. Nous retrouvons bien entendu l’EcoBoost 1.0 en trois niveaux de puissance : 100, 125 et 140 ch. Deux nouvelles versions de cette EcoBoost font leur arrivée avec l’atmosphérique 1.1 en 70 et 85 ch, ce qui devrait séduire les petits budgets.

(Veuillez nous excuser pour l'erreur de puissance du nouveau bloc EcoBoost atmosphérique dans la vidéo, la fiche nous ayant été transmise avant l'essai par Ford étant érronée. Il faut donc tenir compte des puissances inscrites ici dans le texte).

Ford n’a pas oublié les flottes avec le diesel, qui devrait représenter environ 20 % des ventes totales de la Fiesta. Un chiffre qui a grandement diminué ces derniers temps avec la chasse générale organisée contre cette motorisation. Nous avons tout de même pris le volant d’une Titanium en TDCI 120 ch (l’autre mouture étant en 75 ch), un moteur très à son aise sur la Fiesta puisqu’il propose 270 Nm. Un couple généreux qui permet de bonnes relances, mais nous avons tout de même pesté contre la boîte et notamment le passage 2e/3e, le guidage n’étant pas assez précis ce qui occasionne des ratés. L’autre énorme regret vient du fait que la boîte automatique est uniquement disponible sur l’EcoBoost 100 ch. A l’heure où la concurrence la propose un peu partout, c’est un oubli fort regrettable. 

Bien entendu, le moteur le plus intéressant sur la Fiesta reste l’EcoBoost, le diesel sur une citadine étant un non sens pour les particuliers qui n'ont pas à penser TVS. Le 100 ch représentera justement le plus gros des ventes de la Fiesta, avec une prévision à plus de 30 % de parts. Un bloc que nous ne pouvons que conseiller même si la Fiesta pèche par une masse supérieure à certaines de ses concurrentes directes. Dommage, mais c’est probablement dû à l’agrandissement et à l’avalanche d’équipements technologiques.