2. Sur route : le confort en progrès
Au lancement, l’offre reposera sur des 3-cylindres essence, avec ou sans turbo, dont les niveaux de puissance s’échelonnent de 65 à 115 ch. C’est d’ailleurs l’un d’eux, le plus puissant (1.0 TSi 115 ch), que nous avons eu l’occasion de tester.
Une réussite qui allie souplesse et vitalité. Légèrement bruyant en charge et pas toujours docile à bas régime, il se rattrape en milieu de compte-tours par des reprises toniques et des accélérations musclées. Le poids réduit de l’Ibiza (1065 kg) contribue à son épanouissement et à une consommation relativement correcte au regard des prestations fournies : 6,8 l/100 km relevée durant notre essai. Testé ici en boîte manuelle (6 rapports), il pourra être associé, en option, à une boîte automatique à double embrayage (DSG7).
Les motorisations diesel arriveront un peu plus tard dans l'année autour du 1.6 TDI (80, 95, ou 115 ch), tout comme le récent 4 cylindres essence 1.5 TSi de 150ch à désactivation des cylindres, qui sera au grand dam des fans, la motorisation… la plus sportive du catalogue. En effet, à ce jour, Seat confirme ne pas envisager de déclinaison « Cupra » qui représente de trop faibles volumes.
A la conduite, c’est au registre du confort que l’ibère progresse le plus. Les ingénieurs ont placé le curseur pile entre confort et dynamisme (un amortissement piloté est même proposé sur la version haut de gamme FR) pour séduire une grande majorité de clients, quitte à atténuer le côté sportif. La patte allemande est très présente dans le calibrage du châssis et notre test au volant d’une version intermédiaire « Style », équipée de suspensions classiques nous a laissé sur une bonne impression. La petite latine s’est assagie pour se transformer en véritable polyvalente facile à manier.
Un prochain test de la version sportive « FR », équipée des suspensions Sport, devrait nous rappeler que l’Ibiza fait toujours preuve de tempérament.
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