2. Sur la route - Silence, confort et économie de carburant
Cette Lexus ES marque des points dès le moment où l'on s'installe à son bord : la sellerie spécifique inspirée de celle de la LC de notre version F Sport est non seulement magnifique mais offre aussi un excellent maintien et le volant à la jante épaisse épouse parfaitement la paume de la main. Les premiers kilomètres se font dans les rues encombrées de Malaga en mode Eco se réglant via l'un des deux étranges commodos posés de chaque côté de la casquette des compteurs et l'électronique se charge elle-même de passer du thermique à l'électrique, un bouton EV permettant de bloquer dans ce dernier mode et de réaliser ainsi environ 2 km si l'envie vous en prend.
Lexus a fait un travail particulièrement poussé sur l'insonorisation et cela se ressent parfaitement dans le trafic : on est dans un cocon totalement étanche au bruit du trafic, ce qui permet de profiter pleinement du remarquable système audio Mark Levinson PurePlay à 17 haut-parleurs.
Nous prenons ensuite l'autoroute et la voie d'accès permet de tester une première fois les relances dont est capable cette ES. Avec entre 1 680 et 1 740 kg sur la balance et 218 ch, il ne faut évidemment pas s'attendre à des accélérations de dragster, même dans son mode Sport+, sous peine d'être extrêmement déçu puisque les 8,9 s annoncés la placent sur cet exercice un dixième au-dessus de la BMW 518d de… 150 ch. De plus, la transmission à variation continue a tendance à lisser le peu de sensations qu'il reste.
On n'achète donc pas une ES300h pour faire la course, ce qui n'étonnera personne, mais plutôt pour le confort et l'appétit d'oiseau. Pour le premier, la suspension variable adaptative s'ajoute à l'isolation phonique poussée pour donner un effet tapis volant en lissant toutes les imperfections de la route et, pour le second, nous relèverons à la fin de notre essai une consommation moyenne de 6,9 l/100 km, sur un profil mixte de route et malgré les exigences particulières du tournage de la vidéo, ce qui laisse imaginer que l'on peut facilement gratter quelques décilitres en conduite normale.
Sur les routes plus vallonnées et en lacets surplombant Malaga, l'ES fait malgré tout plutôt bonne figure en mode Sport et en utilisant les palettes au volant agissant sur huit rapports virtuels, avec un train avant précis mais sans véritable remontée d'information et une maîtrise du roulis convaincante.
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