5. Renault Clio 4 (depuis 2012) : celle qui a tout chamboulé

Renault Clio, l'intégrale : championne de France

Pour la quatrième génération de sa Clio sortie en 2012, Renault met les petits plats dans les grands : une ligne dessinée par le célèbre responsable du design Laurens Van den Acker, une unique carrosserie 5 portes mais avec les poignées arrière intégrées dans le montant et une gamme simplifiée de motorisations essence extrêmement sobres composée d'un 1.2 16s de 75 ch, d'un 3 cylindres 1.0 TCe inédit à l'époque de 75 et 90 ch et d'un 1.2 TCe de 120 ch, ce dernier pouvant recevoir une boîte de vitesses double embrayage EDC à six rapports. Côté diesel, le 1.5 dCi reprend du service en 75, 90 et 110 ch.

Le succès est à nouveau au rendez-vous puisque la Clio renoue avec la première place des ventes de voitures neuves dès l'année suivant sa sortie, en 2013, et y restera jusqu'en 2018, reléguant à chaque fois sa rivale la plus proche, la Peugeot 208, à la seconde place. Elle totalise aujourd'hui plus de 4 millions d'exemplaires produits, ce qui la met au même niveau que la toute première Clio de 1990.

Comme pour la Clio III, la nouvelle venue a droit à une version break Estate qui fait passer le volume de coffre de 300 à 445 litres.

Et côté sportif ? En 2013, une version GT est proposée avec le moteur de 120 ch et la boîte EDC avec des liaisons au sol revues par Renault Sport. Mais le résultat n'est que peu concluant et Alexandre Bataille est sorti de son essai déçu par le manque de plaisir de conduite.

Heureusement, Renault Sport n'en reste pas là et propose une version RS. Pas de trois portes, ni de moteur atmosphérique, ni de boîte manuelle cependant, elle offre un 1.6 TCe développant 200 ch et uniquement proposé avec la transmission double embrayage EDC. Adieu la radicalité et bonjour la polyvalence, un compromis qui n'a satisfait ni Alexandre Bataille, ni notre pilote maison Soheil Ayari après leur essai.

En 2015, Renault ajoute au catalogue de la Clio une version haut de gamme Initiale Paris qui est la bienvenue, cette quatrième génération laissant à désirer au niveau de ses finitions intérieures. Elle a droit à de nombreuses spécificités, comme les boucliers, les jantes, les teintes et la sellerie, et reçoit de plus une très longue liste d'équipements de confort.

Le restylage de milieu de carrière arrive en 2016 et la Clio en profite pour améliorer l'un des plus gros défauts signalés depuis son lancement : sa finition et son choix des matériaux approximatifs.

Les progrès sont réels, avec notamment des plastiques moussés sur la planche de bord, et s'accompagnent d'une nouvelle signature lumineuse en C sur les finitions hautes.

Face aux critiques sur la sportivité de la Clio RS, Renault Sport réagit aussi et présente la Trophy au châssis plus radicale et forte de 220 ch. Le progrès est notable mais peine encore à rivaliser avec le chef-d’œuvre qu'est la Peugeot 208 GTI By Peugeot Sport. Une édition limitée RS 18 sera aussi produite en 2018 sur la base de la Trophy.

Enfin, après la Campus et la Collection, Renault reste fidèle à sa tradition de continuer de produire la Clio même après la sortie du modèle qui la remplace. Elle s'appelle maintenant Génération et est toujoursi au catalogue avec un seul niveau de finition et deux motorisations 75 et 90 ch, à partir de 11 490 €.

Maintenant que la Clio V est sortie, les prix de la IV en occasion commencent à baisser fortement et on trouve les premiers modèles à partir de 5 000 €. Mais le choix est incroyablement riche puisqu'on compte plus de 10 000 annonces sur La Centrale, n'hésitez donc pas à être difficile et à faire jouer la concurrence. Et comme à chaque fois, vous pouvez compter sur la fiche fiabilité de Manuel Cailliot consacrée au modèle pour savoir tout ce qu'il faut passer en revue pour faire un bon achat.

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