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2. Peugeot Rifter restylé 2024 - Sur la route : le retour de la polyvalence

 

Peugeot Rifter restylé : le retour du diesel, une bonne idée ?

Nous avons entre les mains le volant d'une version 1.5 BlueHDI 130 ch, dotée obligatoirement d'une boîte auto EAT8. Un moteur que nous connaissons bien, puisqu'il officie, ou officiait, sous de nombreux capots.

Ce diesel faisait déjà partie de la gamme du Rifter avant sa disparition au profit du seul moteur électrique. Ce sont donc des "retrouvailles" plutôt qu'une découverte.

Pour commencer, on "monte" à bord avant de s'asseoir dans un siège confortable, mais à l'assise un poil courte. On s'y fait, tout comme on s'habitue très vite et bien à la position de conduite surélevée, qui permet d'anticiper un peu mieux les situations de conduite que lorsque l'on est au ras du sol. Les commandes tombent bien en main, le petit volant du i-cockpit ne cache pas l'instrumentation en ce qui me concerne, et le petit levier de la boîte auto est pratique à manipuler.

Au démarrage, on sait qu'on a affaire à un diesel, mais de façon lointaine. Un moteur qui, marche avant enclenchée, démontre de suite qu'il fait très bien le job. Volontaire, coupleux, fort bien secondé par la boîte auto EAT8 fournie par Aisin (un équipementier japonais), il distille à la fois de bonnes performances pour sa puissance (0 à 100 en 11,6 s., vitesse maxi de 184 km/h), et un bon agrément de conduite général. La boîte n'avoue son manque de dynamisme qu'en conduite enlevée, et reste sinon fort douce et rapide à la montée et à la descente des rapports. C'est seulement le "quick-down" qui peut se révéler parfois un peu lent.

 

Un comportement convaincant, un confort remarquable

Su rla route, le Rifter s'avère confortable, bien insonorisé mais aussi très sobre.
Su rla route, le Rifter s'avère confortable, bien insonorisé mais aussi très sobre.

Bien sûr, le comportement n'est pas des plus dynamique dans l'absolu, mais quand on se rappelle qu'on est au volant d'un ludospace plus haut que large, le résultat est tout de même convaincant. Du roulis oui, mais pas trop, une direction franche et directe, et qui remonte de l'information en provenance du train avant, un grip assez impressionnant, du moins sur le sec. On peut conduire vite et bien avec ce Rifter, au prix de ballotter un peu les passagers. Un comportement qui rappelle celui du rival Renault Kangoo, qui lui aussi fait preuve d'un dynamisme de bon aloi, mais qui est moins maniable et dont la direction est trop isolée de la route. Le Citroën Berlingo, cousin récemment essayé par nos soins, nous est apparu, lui, plus souple et moins dynamique sur la route.

Le confort de suspension est lui remarquable. Les aspérités, dos-d’âne, sont avalés avec aisance mais sans mollesse excessive. Quant à l'insonorisation, elle est très bonne. Le diesel est bien encapsulé et même à allure autoroutière, on peut converser sans souci avec les passagers, dans un silence juste troublé par quelques bruits d'air, surface frontale importante oblige quand même.

Dernier bon point, la consommation. Avec une moyenne de 5,5 litres aux 100 km (4,7 litres sur route, 6,2 l en ville, idem sur autoroute), les 50 litres du réservoir permettent de parcourir plus de 800 km en moyenne avant la réserve. Ce qui met la précédente offre moteur unique, l'électrique, très très loin derrière (on parcourait difficilement plus de 150 km sur autoroute si l'on ne voulait pas épuiser la batterie, donc entre 10 et 80 %). Un plus non négligeable, quand on a du Rifter une utilisation familiale et de voyage.

Ses seuls défauts sont une visibilité moyenne vers l'avant (capot invisible et montants de pare-brise qui masquent un peu la vue vers la gauche), et des aides à la conduite un peu intrusives. Mais ça, c'est le lot de toutes les nouveautés depuis l'obligation du règlement GSR2... Alerte de survitesse qui bipe de façon entêtante, aide au maintien dans la voie "virile". Alors vous nous direz qu'il n'y a qu'à respecter les limitations... Mais que celui qui n'a jamais été quelques kilomètres/heure au-dessus de la limite pendant quelques secondes avant de revenir à la bonne vitesse après un panneau, que celui qui n'a jamais roulé à 33 km/h au lieu de 30, me jette la première pierre. L'alerte de survitesse, elle, vous tope immédiatement, et c'est honnêtement agaçant.

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