Peugeot est contre les incitations, aides et bonus supplémentaires à l'achat
Le patron de Peugeot, Jean-Philippe Imparato, a confirmé ce matin qu'il n'était pas franchement pour des aides publiques supplémentaires à celles qui existent déjà pour relancer le marché automobile. Selon lui, cela serait "néfaste à moyen terme".

Peugeot démarre une nouvelle période ce matin, comme bon nombre d'autres constructeurs, avec la réouverture des concessions. Mais à l'inverse d'autres marques, celle au lion ne désire pas plus d'aides de l'Etat pour inciter les clients à acheter des véhicules neufs. Les remises et bonus sont déjà conséquents pour certaines catégories de véhicules et de clients, mais pour Jean-Philippe Imparato, il ne serait pas bon d'avoir de nouvelles aides.
Interrogé par BFM Business sur la question d'aides supplémentaires de l'Etat pour encourager la prise commande, Jean-Philippe Imparato a répondu : "Nous ne sommes pas particulièrement demandeurs de mesures qui conduiraient à tordre le marché dans un sens, qui, à la fin, seraient néfastes pour l'industrie à moyen terme. On se rappelle tous de 2008 (faisant référence à la précédente crise économique), et on l'a tous payé en 2011".
Le patron de Peugeot refuse ainsi de voir un gouvernement venir "droguer" les constructeurs, l'intéressé précisant que le groupe a "mis des années à construire des marques qui se tiennent". Il n'empêche, le numéro un de Peugeot a aussi tenu à souligner l'importance des aides pour la "transition énergétique", à savoir les bonus pour l'achat de véhicules électrifiés. Sans elles, il a déjà été prouvé à maintes reprises sur différents marchés que la croissance de ces véhicules est nettement plus faible.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération