2. Mitsubishi Space Star 2019 - Sur route : bienvenue au 20e siecle
Pour le moment, Mitsubishi propose deux motorisations sous le capot de la Space Star. Il s’agit de deux trois cylindres. Le premier cube 1.0 et développe 71 ch. Ce moteur sera conservé en 2020 mais devrait disparaître en fin d’année prochaine. Le second, un 1.2 propose 82 ch et la possibilité de bénéficier d’une boîte CVT, il se chargera d’effectuer le gros des ventes.
Ce dernier se révèle totalement à la hauteur dans l’exercice urbain. Le faible couple (106 Nm) est compensé par le poids réduit de la caisse (905 kg). Les accélérations sont vives à bas régime ce qui permet de s’extirper facilement de la circulation. En revanche dès que le compte-tours grimpe, la vigueur laisse place à la mollesse. Il faut dire que la boîte CVT qui l’accompagne n’incite pas à taquiner la pédale de droite. A la moindre forte sollicitation, la transmission patine, le moteur s’emballe et les consommations s’envolent. Nous avons ainsi relevé une moyenne de 6,9 l/100 sur notre trajet. Si vous êtes intéressés, privilégiez la boîte mécanique à 5 rapports. Cette dernière met davantage en lumière les qualités de ce moteur tout en préservant la consommation de carburant. Dans les deux cas, la Space Star limitera le malus écologique à 190 € en 2020 (127 g de CO2/norme WLTP).
Prendre le volant d’une Space Star c’est comme louer une voiture pendant les vacances. Autrement dit, on est moins regardant sur les qualités routières que sur le prix. Le premier désagrément concerne la position de conduite. Cette dernière, malgré la présence d’un réglage, est beaucoup trop haute ce qui handicape d’emblée les grands gabarits.
Le châssis, malgré l’arrivée de nombreuses aides à la conduite, ne peut cacher son grand âge. La direction est lourde ce qui s’avère pénalisant pour les manœuvres en ville, et surtout, elle est approximative. A tel point qu’il est nécessaire de corriger très souvent les trajectoires. Heureusement, le diamètre de braquage est réduit ce qui réduit les efforts pour les demi-tours par exemple. A haute vitesse, l’insonorisation est vraiment passable et oblige le conducteur à élever la voix pour communiquer avec ses passagers. L’amortissement trop ferme altère quant à lui le niveau de confort qui se montre au final tout juste correct. Si seulement, c’était au bénéfice du comportement. Même pas.
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