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2. Des bases techniques performantes

Pour électrifier des autos il est nécessaire, si l’on veut que le véhicule soit performant, que la plate-forme soit prévue dans ce but. C’est pourquoi avec son partenaire DongFeng Motors, PSA va créer une plateforme spécifique e-CMP (e pour électrique) qui sera extrapolée de la base technique CMP pour moteur thermique. Pour l’hybridation “essence-électrique“ en revanche, le groupe français "jouera" en solitaire tout seul et modifiera sa plate-forme EMP2 en conséquence.

Électrique et hybride : le nouveau pari de PSA

Le 100 % électrique s’avance

Le 5 mai dernier, PSA et DongFeng Motors se sont à nouveau rencontrés afin de signer un ‘‘accord pour la conception d’une version électrique de la plate-forme CMP, qui fait l’objet d’un développement commun depuis avril 2015. Cette future base électrique « e-CMP » permettra de proposer, dès 2019, une offre mondiale de véhicules 100 % électriques des segments B et C pour les marques Citroën, DongFeng, DS et Peugeot, avec des prestations au m

Électrique et hybride : le nouveau pari de PSA

CMP pour Common Modular Platform

Cette plate-forme CMP va servir aux futures citadines et compactes (Citroën C-Elysée, Peugeot 401) des marques Citroën, DS et Peugeot. Sa version électrique servira à PSA à produire des autos 100 % électriques (zéro émission de CO2) afin de l’aider à répondre à son ambition de commercialiser plus 60 % de véhicules émettant moins de 100 g de CO2/km en 2020. Ces véhicules répondront à la “sévérisation“ des réglementations, elles seront au nombre de quatre et seront commercialisées d’ici à 2021, la première d’entre elles arrivant en 2019.

 

Implantation optimale

Cette base technique va être optimisée afin de réduire son poids d’une quarantaine de kilos par rapport à la plate-forme actuelle utilisée par la Peugeot 208 et la nouvelle Citroën C3. Pour les batteries, PSA fait une implantation très basse avec un pack de batteries Lithium-ion (50 kWh) sous les sièges avant et sous les sièges arrière permettant de conserver la même habitabilité que sur une voiture à moteur thermique, avec un coffre au volume généreux. Quant aux performances, elle devrait être d’un bon niveau, car le moteur électrique affichera un niveau de puissance tout à fait correcte, de l’ordre de 115 ch (vitesse maxi : 150 km/h).

 

L’autonomie en question

Pour le chauffage, PSA prévoit une pompe à chaleur utilisant les échanges thermodynamiques entre le flux d’air extérieur et un fluide réfrigérant qui se comprime et se détend (récupération d’énergie thermique). Ce système limite la dépense énergétique par rapport à un système de chauffage conventionnel (gain de 50 km d’autonomie). Quant à l’autonomie de ces autos, elle est annoncée par le constructeur à 450 km (estimation réalisée avec le cycle de conduite NEDC). Si dans la vraie vie, l’autonomie annoncée par le constructeur d’une auto électrique est difficile à atteindre, même si l’on divise par deux, ce sera suffisant pour une utilisation quotidienne.

 

Prise directe

Pour ce qui concerne la recharge, PSA annonce deux moyens de recharge faciles à utiliser. Une ultrarapide (80 % de la batterie en 30 minutes). Jusqu’à 12 km d’autonomie par minute de recharge. Une domestique rapide grâce au chargeur embarqué de nouvelle génération (7 kW). Prévoyez jusqu’à 100 km d’autonomie en 1 h 30, la recharge complète pendant 8 heures Et il faudra bien sûr une “wallbox“ pour recharger son auto.

 

L’hybride “électrique-essence“ s’annonce

Au même titre que le 100 % électrique, l’hybride pour PSA est un projet d’envergure. Il lui faut oublier ce qu’il a fait précédemment avec l’hybrid4 pour reconstruire un système hybride Plug-in (rechargeable) avec un bloc thermique essence. Couplé à un bloc 1.6 THP de 150 à 200 ch, le bloc électrique de 80 kW (108 ch) fournira sa puissance sur l’essieu avant avec le moteur avant et un autre moteur électrique de 80 kW (108 ch) positionné sur l’essieu arrière entraînera les roues arrière.

 

Électrique et hybride : le nouveau pari de PSA

Une base qui a fait ses preuves

C’est la plate-forme EMP2 qui sera utilisée pour ces hybrides. Une base technique évoluée qui va perdre encore un peu de poids grâce à l’emploi de la technique de soudo-collage. De plus, on va lui greffer un train arrière multibras qui devrait rendre les prestations dynamiques encore supérieures. Positionner sous l’habitacle au niveau de la banquette arrière, la batterie compacte ne sacrifiera pas l’espace intérieur. Autres nouveautés, une boîte de vitesses automatique hybridée (électrifiée à huit rapports de la marque Aisin) sur l’essieu avant placée transversalement entre le moteur et le moteur électrique. Et un compresseur de climatisation, électrique lui aussi, afin de réduire la consommation du bloc thermique.

 

Performances de haut niveau

Les moteurs essence + électrique fourniront une puissance cumulée de 250 ch pour les versions 4x2, 300 ch pour les versions 4x4. Une puissance qui devrait permettre aux Citroën, DS ou Peugeot qui en seront équipées d’aller chercher les modèles allemands équivalents. PSA annonce déjà des performances intéressantes comme 28 secondes au 1000 mètres départ arrêté pour la version 4x2 ou 27“5 pour la version 4x4.

 

Belle autonomie

Pour les berlines, la batterie utilisée fournira une énergie totale de 12 kWh, 13 kWh pour la batterie des versions 4x4. Avec de tels éléments, les véhicules hybrides de PSA seront théoriquement capables de fonctionner sur 60 km en mode tout-électrique. À l’usage, lorsque le premier véhicule apparaîtra pour la marque DS, on verra si l’on peut bénéficier d’une telle autonomie. Sachant que la moitié des trajets quotidiens ne représentent que 12 km, ces hybrides pourraient n’être utilisés qu’en électrique. Afin de garantir une autonomie importante, la batterie pourra être rechargée en roulant, car la voiture pourra être freinée par le moteur électrique de manière à assurer une récupération maximale à la décélération.

 

Chargeur rapide en option

Comme pour les véhicules électriques, la recharge pourra se faire sur une prise électrique.  Sur une prise domestique la recharge sera de 7 heures ou en 4 h 30 via une wallbox. En option, une solution de recharge plus rapide sera proposée (en moins de 2 h 30) grâce à un chargeur de de 6,6 kW adapté à une prise 32 A.

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