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2. BMW Série 3 Touring restylée (2022) - Sur route : toujours très homogène

Essai vidéo - BMW Série 3 Touring restylée (2022) : la tablette ne fait pas tout…

C’est en Allemagne que nous prenons le volant d’une 320d Touring M Sport, plus précisément en Bavière : quoi de plus logique pour une BMW.

Comment toujours chez BMW, la position de conduite s’avère impeccable, d’autant qu’on peut s’asseoir très bas, sans que le moyeu du volant ne cache le bas de l’instrumentation. Au démarrage, pas de miracle : on sait qu’on a affaire à un diesel. Au risque de se répéter, impossible de comprendre pourquoi les constructeurs premiums n’arrivent pas à isoler phoniquement ce type de moteur aussi bien que Renault sur la Clio V dCI ? Cela dit, c’est toujours mieux que dans une Alfa Romeo Giulia. Par ailleurs, le bloc B47 de cette BMW 320d conserve cette chaîne de distribution installée côté boîte, position aberrante tant elle rend la moindre opération de maintenance (tendeur, guide) hors de prix puisqu’elle impose de sortir le moteur.

Performances et dynamisme de rigueur

Essai vidéo - BMW Série 3 Touring restylée (2022) : la tablette ne fait pas tout…

Par bonheur, ce dernier se révèle souple, performant et plutôt vif, donc agréable à l’usage. Les 190 ch sont bien là ! S’il n’a rien de plaisant à l’oreille, il se fait oublier quand on est à vitesse constante, et là, on constate que la voiture filtre très bien les bruits générés par le passage dans l’air, moins celui des pneus. En clair, la BMW se révèle assez reposante sur autoroute, où elle profite par ailleurs d’une excellente tenue de cap. Le centrage sur la file ainsi que le régulateur de vitesse actif fonctionnent tout en douceur, tandis que les commandes au volant sont aisées à utiliser. Mais la clim m’a agacé : le mode « auto » avait été déconnecté, et le réactiver en roulant n’a rien d’évident car cela impose, comme prévu, de naviguer dans le menu dédié puis de repérer le bon logo à tapoter. Avec une platine classique, ce serait beaucoup plus simple et rapide, donc sécurisant…

Sur le réseau secondaire, on passe devant quelques stations-service où le prix de carburants en général et du gasoil en particulier atteint des sommets : jusqu’à 2,50 €/l !  Cela n’empêche pas les autochtones de rouler jusqu’à la limite légale de 100 km/h, voire légèrement plus, surtout qu’il n’y a pas de radars automatiques. On retrouve une sensation de liberté apaisante sur ces routes, par ailleurs fort bien entretenues (il en va très différemment dans le nord du pays…).

En virage, la 320d confirme ses qualités dynamiques. L’auto profite d’un châssis précis, très équilibré et adroitement amorti, faisant de la BMW une auto vive et agréable sur parcours sinueux, où elle limite ses prises de roulis sans jamais maltraiter ses passagers. Elle n’est pas aussi agile qu’une Alfa Romeo Giulia, ni même aussi communicative, mais ça se joue à peu et je préfère la direction plus consistante de l’allemande, surtout en mode Sport. Notre exemplaire dispose, signalons-le, de pneus Michelin PS4 montés en 19 pouces, ce qui profite à son excellent grip.

Consommations raisonnables

Les sorties d’échappement sont légèrement plus proéminentes avec le restylage.
Les sorties d’échappement sont légèrement plus proéminentes avec le restylage.

La boîte dispose de palettes, mais honnêtement, elle agit de façon tellement à-propos, et toujours en douceur, que je ne m’en suis que très peu servi. Elle a simplement trop tendance à ignorer les rapports supérieurs en Sport, de sorte que j’ai la plupart du temps roulé en Comfort ou en Eco Pro, ce qui ne change rien à ses aptitudes dynamiques, le pilotage des amortisseurs (installé quoi qu’il arrive) n’étant pas activé sur cet exemplaire (option SelectDrive à 650 €).

Lors des traversées d’agglomération, la BMW se montre docile et maniable, mais à l’arrêt comme au démarrage, le stop and start engendre de menues secousses assez déplaisantes. Un point à améliorer.

Sur cette boucle mixte, comportant routes de montagne, lignes droites et conduite urbaine, la 320d Touring a consommé comme sur autoroute : 5,2 l/100 km, une valeur très raisonnable pour ce type d’auto, mais pas record. On devrait pouvoir reproduire ce chiffre faible sans problème en France.

Photos (46)

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