Depuis son lancement en octobre 2014, la gamme de moteurs s’est élargie : on trouve désormais 3 motorisations essence (125, 160 et 240 ch), une version hybride, ainsi que 3 diesels (115, 150 et 180 ch). C’est cette dernière que nous avons eue à l’essai, couplée pour l’occasion à la boîte robotisée Powershift. Avec sa puissance (la plus importante de la gamme) et surtout un couple de 400 Nm présent dès 2 000 tr/min, le quatre cylindres n’a aucune difficulté à l'animer. Mais attention, ne vous attendez pas à un grand dynamisme car le moteur est légèrement creux en dessous des 1 600 tr/min et surtout, cette Mondeo souffre d’un poids conséquent de 1 600 kg. Dommage car la boîte Powershift est agréable avec des passages de rapports plutôt fluides et une bonne réactivité. En termes de consommation, c’est une bonne surprise avec une moyenne sur notre essai de seulement 7,5 l/100 km et pas de malus à signaler.
Toutefois, les principaux progrès résident dans le comportement. La tenue de route est tout à fait plaisante avec un train avant incisif. La direction est précise et douce. Un gros effort a été réalisé au niveau de la filtration des irrégularités qui est tout simplement excellente et confirme ainsi la vocation de grande routière de la Mondeo. Impériale sur autoroute et voie rapide, elle distille un confort de tout premier plan avec un bon contrôle des mouvements de caisse et très peu de bruits d’air et de roulement. Pour améliorer ces qualités, il est possible de choisir la suspension adaptative CCD, une option onéreuse à plus de 3 500 €. Bien éduquée, cette Mondeo sait également hausser le rythme et est loin d’être ridicule même si on retrouve malgré tout une certaine lourdeur. On est donc loin de l’agilité d’une Renault Laguna dotée du 4Control par exemple. Toutefois, même si cela n’est pas son terrain de prédilection, elle s’en tire globalement plutôt bien avec une vraie préférence pour une conduite coulée.
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