Pour répondre aux exigences de l’Europe, le HR-V a concentré son offre autour de deux motorisations. En essence, le nippon propose un nouveau 1.5 i-VTEC essence de 130 ch aux performances intéressantes (non testé) et le bien connu 1.6 i-DTEC diesel 120 ch emprunté aux Civic et CR-V. À défaut d’être silencieux, il compense par sa longue plage d’utilisation. Il reprend bas et monte assez « haut » dans les tours. Le principal, c’est qu’il s’affranchit sans broncher du poids de l’engin (1 404 kg) pour l’emmener à 100 km/h en 10 secondes (10,1 s). Il a surtout la chance d’être associé (exclusivement) à une excellente boîte mécanique à 6 rapports, dont le maniement et les débattements courts nous rappellent feu la Honda S2000. Le bloc essence a droit en plus à une boîte automatique de type CVT.
A la conduite, la synthèse est résolument orientée vers le dynamisme. Le châssis du japonais est ferme, ce qui induit toute absence de roulis, à l’inverse d’un Renault Captur par exemple. En revanche, ce maintien s’effectue au détriment du confort. Honda n’est pas parvenue à trouver le bon compromis et votre dos vous le rappellera au fil des kilomètres. Conçu pour l’Europe, le HR-V est exclusivement livré en deux roues motrices. C’est dommage car une transmission intégrale, qui alourdit certes le poids et les tarifs, lui aurait permis de se démarquer et de venir titiller les Fiat 500X et Jeep Renegade, seuls à la proposer. En dehors de ces défauts, le HR-V reste un véhicule agile en ville et rassurant à prendre en main. Dommage qu’il ne soit pas plus confortable !
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