L’arrivée de cette variante, est l’occasion pour Audi de faire étalage de son savoir faire. En parallèle d’une offre complète (trois blocs essence : 1.2 TFSI 86 ch, 1.4 TFSI 122 ch et 185 ch et deux diesels 1.6 TDI 90 ch et 105 ch), la firme allemande implante sous le capot de sa citadine le 2.0 TDI 143 ch. Un moteur généreux en couple (320 Nm), généralement habitué à déplacer des gabarits plus imposants : A4, Q3, Q5, etc. Autant dire qu’avec ce bloc sous le capot l’A1 Sportback est capable d’envisager des parcours longue durée, si vos reins ne crient pas au secours avant. Ce moteur discret et feutré envoie un punch continu au train avant qui a parfois du mal à encaisser toute cette débauche d’énergie. Son appétit reste mesuré, face aux performances obtenues, avec une moyenne de 6,8l/100 km relevée sur notre parcours de montagne.


« Cylinder on demand »


Cette palette de mécaniques s’enrichira d’une technologie encore plus pointue :  le « Cylinder on demand ». Une technologie apparue sur l’A8 qui désactive deux cylindres sur quatre en fonction de la charge du moteur. Techniquement, des douilles placées sur l'arbre à came au niveau des pistons 2 et 3 coulissent grâce à des électro-aimants (à charges faibles et moyennes, entre 1400 et 4000 tr/min lorsque le couple est compris entre 25 et 75 Nm), ce qui court-circuite les actionneurs des soupapes d'échappement et d'admission. Ainsi l’A1 Sportack consomme comme un bicylindre. Cette technologie, non testée, est d’ores et déjà disponible sur  le 1.4 TFSI de 140 ch.

Du côté du châssis, rien à signaler. Le surpoids de 25 kg engendré par cette A1 Sportback reste invisible en main. L’A1 se manie en ville comme un jouet grâce à son empattement (2,47 m) et son rayon de braquage réduits. Son confort orienté dynamisme ne sera pas l’ami de vos lombaires. C'est tout au moins le cas avec le châssis Sport. Avec les roues de 17 pouces, c'est un peu ferme à faible allure, mais sans commune mesure avec la raideur d'une Mini. Ce petit grief s'estompe hors de la ville où la qualité de l'amortissement permet de conserver la trajectoire idéale dans un virage au revêtement bosselé, bien aidée par une direction à assistance électro-hydraulique précise, là où une Alfa MiTo se retrouve généralement à la ramasse. L'équilibre de l'auto tend vers la neutralité grâce à des voies plus larges, et une rigidité de structure accrue.


Essai vidéo - Audi A1 Sportback : porte-monnaie

deux cylindres se désactivent en fonction de la charge du moteur