Fidèle à ses habitudes, Volkswagen propose un grand nombre de motorisations. Le ludospace dispose en effet de moteurs essence allant de 85 à 125 ch, de diesels allant de 75 à 150 ch et d'un inédit 1.4 110 ch fonctionnant au gaz naturel.
Ajoutez à cela la possibilité d'avoir sur pratiquement toutes les versions, la boîte DSG, et même, la transmission intégrale 4Motion sur certaines variantes, et vous obtenez un véhicule capable de satisfaire tous les besoins imaginables. Et n'allez pas dire que les quatre roues motrices sont inutiles et invendables : l'exemple le plus probant est la concession Volkswagen Chambéry qui commande quasiment uniquement des Caddy 4Motion, la région étant plutôt demandeuse en quatre roues motrices. Cette technologie ne représente d'ailleurs pas moins de 10 % des ventes totales de Caddy, ce qui n'est pas rien tout de même pour un ludospace/utilitaire.
Lors de notre essai, nous avons eu la version TDI 150 ch en finition haut de gamme, avec la boîte manuelle et la technologie BlueMotion. Pour rappel, il s'agit de la récupération d'énergie au freinage, du Stop&Start et des pneus à faible résistance pour faire gagner quelques grammes de CO2 au kilomètre et quelques décilitres de carburant aux 100 kilomètres. Avec le 150 ch, le Caddy dispose d'une réserve largement suffisante pour se mouvoir et transporter jusqu'à plus de 1 000 kg (une centaine de kilogrammes supplémentaires pour le Caddy Maxi) sans se soucier d'un manque de puissance. Les TDI étant plutôt réputés pour être rugueux et pas forcément des plus discrets, le Caddy ainsi doté nous a plutôt séduits par son insonorisation et la filtration des vibrations. L'amortissement est également plutôt bon, il faut d'ailleurs noter à ce sujet la conservation de l'essieu rigide, toujours la meilleure solution selon Volkswagen pour les transports de charge, même sur la version VP du Caddy.
Dans l'ensemble, le Caddy en TDI 150 est un très bon ludospace qui surclasse assez nettement ses concurrents qui ne disposent souvent que de 120 ch maximum. Le but n'est évidemment pas de faire des performances avec ce genre de véhicule, mais une réserve un peu plus grande de puissance est intéressante lorsqu'il faut transporter du lourd et ne pas avoir à faire hurler la mécanique dès qu'un dépassement s'impose. Un dernier mot sur le bilan consommation : nous avons relevé 7,6 litres de moyenne sur la journée avec un grand nombre d'arrêts et de départs, ce qui est plutôt bon.
Les utilitaires et ludospaces n'évoluant que très lentement, on notera tout de même dans les points noirs la reconduite de la plateforme de l'ex Caddy, qui avait déjà une plateforme héritée...de la Golf 5. N'allez pas imaginer non plus que le Caddy 4 est un véhicule d'un autre âge à conduire, mais on sent tout de même à certains moments (par les mouvements de caisse, par l'imprécision ou par le poids) que cette même plateforme date. Une chose est sûre en tout cas, elle a dû être parfaitement rentabilisée par Volkswagen depuis tout ce temps (plus de 13 ans).
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