Même si le Grand Scénic a inauguré la 3e génération de monospace compact de Renault, c’est pourtant bien la version courte qui va représenter la majorité des ventes. Auparavant, les versions 7 places étaient juste des déclinaisons allongées de la version courte ; aujourd’hui Renault change légèrement les règles du jeu en donnant une apparence caractéristique à chaque carrosserie. Sans entrer dans le détail, le Grand Scénic avait des lignes légèrement pataudes mais surtout très massives. Avec la version courte, Renault corrige ce trait de personnalité avec un look plus affirmé mais aussi plus dynamique.

Essai vidéo - Renault Scénic 1.5 dCi 110 ch : plus dynamique

Les différences portent principalement sur les faces avant et arrière. La première hérite notamment d’un bouclier inédit qui arbore des parements gris, une prise d’air moins volumineuse et des antibrouillards de forme distincte. La ressemblance avec la Mégane berline en sort renforcée. A l’arrière, profonds bouleversements également avec des feux spécifiques tant dans leur dessin que dans leur positionnement puisque ceux du Grand Scénic débordent sur les ailes tandis que ceux du Scénic traditionnel sont orientés vers le hayon. Impossible dans ces conditions de faire l’amalgame entre les deux carrosseries ; d’autant plus que le profil évolue également avec une vitre de custode modifiée et un porte-à faux arrière réduit. A chacun son look.

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Pas de distinction dans l’habitacle puisque la planche de bord est intégralement identique à celle du Grand Scénic avec notamment son écran couleur TFT paramétrable. La qualité des matériaux, d’assemblage et l’ergonomie sont toujours au rendez-vous. La présentation ne varie pas mais nous vous conseillons d’opter pour une ambiance claire nettement plus agréable que celle de notre modèle d’essai qui était trop sombre.

Plus grand et toujours aussi pratique

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Le Scénic 3 mesure 4,34 m, c’est 8 cm de plus que la précédente génération. Toutefois, il faut relativiser car un Citroën C4 avec ses 4,47 m est largement plus grand. Le Scénic est donc l’un des plus petits monospaces compacts du marché. Cette longueur a bien évidemment des répercutions au niveau des aspects pratiques mais ces derniers restent tout à fait convenables. En effet, le volume du coffre oscille suivant la configuration entre 459 l (sièges arrière avancés) et 1837 litres (en configuration 2 places). Des valeurs globalement satisfaisantes même si elles sont inférieures à celles d’un C4 (500 – 1734) et surtout d’un Volkswagen Touran vieillissant mais faisant toujours référence avec une capacité de coffre de 695 à 1989 litres. Heureusement, le Scénic conserve des formes régulières et son seuil de chargement bas, ce qui facilite le chargement d’objets lourds et encombrants.

Rien de nouveau au niveau de l’option choisie par Renault en matière de modularité. Pas de siège escamotable contrairement au monospace de Citroën. Chaque solution à des avantages et des inconvénients mais nous préférons celle des Chevrons plus pratique et facile à vivre au quotidien. Il faut toutefois reconnaître que le Scénic est plus logeable. Autre bon point pour le dernier venu, les très nombreux rangements dans l’habitacle que ce soit dans le plancher ou au niveau de la console centrale coulissante soit un total de 86 litres. Constat identique bien évidemment au niveau de la structure de la gamme qui reste similaire.