Il était un temps pas si lointain où le jeune conducteur épris de vitesse regardait les Subaru avec les yeux de Chimène. Aujourd’hui le jeune n’est plus épris de vitesse puisque l’époque l’interdit ainsi que son permis qui ne comporte plus que 6 points. Aujourd’hui le « jeune » admire les VW Polo TDi en attendant de pouvoir se payer une Golf … TDi. J’exagère mais il est aussi vrai que la bourse étudiante moyenne a du mal à alimenter l’appétit d’un flat four turbo mené à la cravache. Mais comme je disais, les temps ont changé. Si les « jeunes » d’aujourd’hui ne sont pas ceux des années 90, les Subaru ont, elles aussi, changé et ne s’adressent d’ailleurs plus vraiment aux jeunes.
La dernière génération d’Impreza n’a plus rien à voir avec la monture d’un Colin McRae, champion du monde des rallyes et la nouvelle Impreza tente assez difficilement de séduire une clientèle différente. Pour cela, elle s’est convertie au diesel. De l’aveu de tous les essayeurs, ce nouveau flat 4 diesel est une réussite. Souplesse, sonorité flatteuse, absence de vibrations et prestations honnêtes ont séduit. Il n’en reste pas moins que pour certains gaulois, la résistance face à l’envahisseur consiste à se concocter des Subaru sportives que les pontes de Fuji Heavy Industries n’offrent plus en sortie d’usine. Les Ets Satta sont dirigés par d’anciens rallymen qui, plutôt que d’accepter avec fatalité une situation qu’ils n’ont pas voulue, travaillent à redonner du peps aux nouvelles Impreza. La WRX au moteur inchangé mais à la ligne discutée et aux suspensions mollassonnes avait subi un traitement de cheval pour retrouver une belle rigueur de comportement dont nous avions pu juger la pertinence [il y a quelques mois. C’est au tour de la Boxer Diesel Sport (29.900€) à la robe sportive de s’offrir une cure similaire pour devenir la Subaru Impreza SSSD (Satta Sport System Diesel).
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