Paul sort “le grand jeu”
Pour l’instant, les femmes battent les hommes pour ce qui est d’attirer la sympathie. Est-ce une fatalité ? Instruits par l’expérience de Gina, nous présentons à Paul un résumé de la situation. Il va avoir à sortir “le grand jeu”. Nous serons alors fixés sur le “sexisme” supposé ou réel des automobilistes lorsque l’on fait appel à leur solidarité.
Paul s’attaque donc d’entrée de jeu à notre poste de la périphérie de Paris. Une attente de cinq minutes et une première voiture s’arrête, une Y10, mais son conducteur n’a pas le temps de jeter un coup d’œil sous le capot. Il faut dire que Paul n’est pas avare de gestes de détresse ! Un peu plus tard, un second véhicule s’immobilise. Paul rejoint le conducteur : “Je suis en panne et je n’y connais rien en mécanique.” Il obtient pour toute réponse un : “Moi non plus !” très sec.
Une conductrice porte secours à notre comédien
Paul reprend alors sa position, faisant de grands signes de désespoir pour bien annoncer aux automobilistes qu’il est en panne. Trois minutes plus tard, c’est le jackpot.
Une dépanneuse ? Non, mais deux véhicules d’un coup qui s’arrêtent, une XM et un scooter. Les deux conducteurs vont au chevet de la voiture au capot levé. Notre équipe intervient pour éviter à nos témoins de perdre du temps inutilement.
Nous prenons ensuite la direction de Paris pour retrouver le quai de Seine derrière le Louvre. Après six minutes d’attente, il obtient l’aide simultanée d’une charmante automobiliste en Supercinq et d’un piéton. La jeune femme n’a pas hésité à s’arrêter en double file tous feux de détresse allumés. Ce sera notre seule conductrice à agir en faveur de l’un de nos “naufragés”. Mais elle ne pourra pas grand chose pour notre malheureux.
Un bilan plutôt négatif
Trente secondes plus tard, un 4x4 immatriculé en Belgique s’immobilise devant notre auto. Paul s’approche du conducteur. Mais nos touristes font effectivement du tourisme… ils visitent Paris et s’arrêtent juste pour photographier la cour carrée du Louvre. Faux espoirs ! Paul, reprenant à son compte les méthodes de Gina, aborde un piéton : “Je suis en panne…” L’interlocuteur se veut compatissant mais lâche : “Hélas ! je n’y connais rien en mécanique.”
Paul ajoutera : “J’ai bien vu une vieille dame, d’environ 80 ans qui a voulu s’arrêter mais elle n’a pas pu se garer à cause d’un automobiliste qui la suivait et qui l’a klaxonnée.”
On file boulevard de Sébastopol. Là, aucun automobiliste ne s’arrêtera. Comme pour Camillo, le bilan est donc plutôt négatif. Les automobilistes ne se montrent pas très charitables avec leurs collègues masculins, tombés en panne.
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