- Corvette Convertible : rapport prix/sensations imbattable
C’est bien dommage, les Corvette Z06 (V8 7.0 de 512 ch, 320 km/h) et ZR-1 (V8 6.2 suralimenté par un compresseur, 330 km/h) ne se déclinent pas en cabriolet. Il faut, dès lors, se contenter de peu, de la chétive C6 Convertible dont le malingre V8 6.2 « atmo » ne délivre que 437 tout petits chevaux de rien du tout, le tout atteignant à peine 300 km/h. Quelle tristesse… On peut se consoler en se disant qu’à ce niveau de performance, il n’existe rien d’aussi abordable. En clair, la Corvette décapotable offre son pesant de sensations fortes pour pas cher, par la grâce de son V8 6.2 très démonstratif, qui secoue les tripes à la moindre accélération. Sans compter l’envoutante symphonie des huit cylindres culbutés. Le comportement, assuré par des doubles trapèzes à l’avant comme à l’arrière et d’étonnants ressorts à lames transversaux, n’a rien d’américain. La Corvette fait corps avec la route, à la manière des meilleures sportives. Ce qu’elle est, elle aussi. Décapotage tout électrique.
En bref
L x l x h : 4,435 x 1,844 x 1,246 m
Un seul modèle : Corvette C6 Convertible V8 6.2 437 ch (35 CV), 300 km/h, 13,3 l/100 km, 316 g/km. 76 550 €. Malus : 2 600 €.
Les plus : moteur fabuleux, comportement raccord, prix attractif
Les moins : consommation en rapport avec les performances
- BMW Série 6 Cabriolet : le diesel lui va bien
Une fois n’est pas coutume, notre préférence va à la motorisation diesel. Du moins si l’on reste à échelle humaine… La Série 6 reçoit, en sus, un V8 4.8 de 367 ch et le V10 5.0 de 507 ch qui équipe la M6 partie chasser sur les terres de Ferrari, deux moteurs qui, évidemment, l’éloignent des bourses insuffisamment garnies. Deux merveilles roulantes, au demeurant, la seconde figurant au Panthéon de l’automobile actuelle. Pour en revenir au bas de la gamme, si l’on ose dire, le « petit » V6 3.0 essence de 272 ch a, dans l’absolu, tout pour plaire, mais ne soutient pas la comparaison avec le diesel biturbo V6 3.0 plus puissant et plus « coupleux » que lui, soit respectivement 286 ch et 586 Nm. Une mécanique toute en force, à peine audible quand l’auto circule capote pliée. A ce propos, la lunette arrière est indépendante de ladite capote et peut, ce faisant, rester en place et faire office de coupe-vent. Et le comportement ? C’est signé BMW, nous vous laissons deviner la suite…
En bref
L x l x h : 4,820 x 1,855 x 1,374 m (M6 : 4,871 m en longueur)
Modèle d’appel : BMW 630i Cabriolet V6 272 ch (18 CV), 250 km/h, 8,3 l/100 km, 198 g/km. De 78 759 à 93 309 €. Malus : 750 €.
Autres moteurs : 650i V8 367 ch (27 CV), 250 km/h, 12,6 l/100 km, 299 g/km. 99 209 ou 104 259 €. Malus : 2 600 € - M6 V10 507 ch (43 CV), 250 km/h, 14,3 l/100 km, 342 g/km. 132 800 €. Malus : 2 600 € - 635d V6 286 ch (18 CV), 250 km/h, 7,2 l/100 km, 190 g/km. De 85 209 à 99 759 €. Malus : 750 €
Les plus : diesel recommandable, comportement « béhème », lunette séparée de la capote
Les moins : style discutable et très discuté
- Mercedes SL: la grande classe
Difficile de faire mieux que le roadster-coupé SL, qui allie avec bonheur style épuré, équipement somptueux, confort exceptionnel, moteurs phénoménaux et le zeste de sportivité auquel Mercedes a rarement habitué sa clientèle. Ce depuis le restylage subi l’an dernier, le constructeur ayant profité de l’occasion pour réduire la démultiplication de la direction et affermir l’amortissement. La liste ne serait pas complète sans la boîte automatique révolutionnaire de la SL 63 AMG, qui remplace l’habituel convertisseur de couple par un embrayage multidisque à bain d’huile. Avec à la clef des passages de rapports – sept au total – aussi rapides que ceux produits par les boîtes robotisées de la concurrence. On dénombre, enfin, six motorisations, la palette allant du V6 au V12 pour des puissances qui s’étalent de 231 à 612 ch. Pas de diesel là-dedans. Le tout s’acquiert à des tarifs astronomiques, excepté, peut-être, l’entrée de gamme SL 280, qui a surtout le grand mérite d’exister.
En bref
L x l x h : 4,562 x 1,820 x 1,317 m
Modèle d’appel : Mercedes SL 280 V6 231 ch (15 CV), 250 km/h, 9,4 l/100 km, 224 g/km. 88 700 €. Malus : 1 600 €.
Autres moteurs : 350 V6 315 ch (22 CV), 250 km/h, 9,9 l/100 km, 236 g/km. 96 700 €. Malus : 1 600 € - 500 V8 388 ch (29 CV), 250 km/h, 11,9l/100 km, 284 g/km. 119 000 €. Malus : 2 600 €. – 600 V12 517 ch (44 CV), 250 km/h, 13,9 l/100 km, 330 g/km. 166 000 €. Malus : 2 600 €. – 63 AMG V8 525 ch (45 CV), 250 km/h, 13,9 l/100 km, 330 g/km. 166 000 €. Malus : 2 600 €. – 65 AMG V12 612 ch (56 CV), 250 km/h, 15,1 l/100 km, 362 g/km. 235 900 €. Malus : 2 600 €
Les plus : entrée de gamme « abordable », comportement sportif, boîte auto exceptionnelle sur SL 63 AMG
Les moins : pas de diesel, tarifs astronomiques
- Cadillac XLR-V : exclusivité garantie
Après cinq ans de service, le coupé-cabriolet XLR voit, depuis peu, son offre réduite à une seule motorisation. Ce n’est pas bon signe, en général, et c’est le moteur le plus violent qui a été retenu pour la suite de l’aventure. Il s’agit du V8 4.4 Supercharged – traduisez, alimenté par un compresseur – de 450 ch de la version XLR-V. Exit, donc, le V8 4.6 de 326 ch. Après tout, quitte à rester confidentiel, autant garder « l’extrêmiste »… Partant de là, l’américaine peut intéresser une clientèle en quête d’objets roulants rares, malgré une qualité de fabrication en retrait des standards pratiqués à ces tarifs. Sur le plan dynamique, en revanche, l’américaine est au niveau : le châssis moderne et l’amortissement piloté donnent un comportement sûr et équilibré, très plaisant. Juste ce qu’il faut pour canaliser les envolées lyriques du V8. Toit en place, enfin, la capacité de chargement atteint 329 dm3, une valeur non négligeable pour une sportive de cette trempe.
En bref
L x l x h : 4,513 x 1,836 x 1,279 m
Un seul modèle : Cadillac XLR-V V8 4.4 Supercharged 450 ch (37 CV), 250 km/h, 14,3 l/100 km, 339 g/km. 92 375 €. Malus : 2 600 €.
Les plus : V8 démonstratif, comportement rigoureux, équipement fourni
Les moins : détails de finition, prix élevé pour une américaine
- Porsche 911 Cabriolet : Dix 911 Cabriolet, pas moins
La plupart des variantes de la 911 se déclinent en cabriolet, à l’exception des GT2 et GT3. Sans oublier les Targa. Sont donc concernées les Carrera et la Turbo. Dans le premier cas, le cabriolet reçoit les deux motorisations – standard : 3.6 de 345 ch ; S : 3.8 de 385 ch – et recourt, en sus, à la transmission intégrale Carrera 4, disponible avec les deux moteurs. Ce qui donne, au total, dix 911 Cabriolet, si l’on ajoute la boîte automatique de la Turbo et la boîte robotisée PDK des Carrera. Cette dernière, qui compte sept rapports, réduit légèrement la consommation et les émissions de CO2, mais alourdit la facture finale de 3 500 € environ, selon les cas. Au regard de son excellence à l’usage, elle vaut la dépense. Pour le reste, on ne présente plus la 911 et ses six-cylindres à plat placés en porte-à-faux arrière. Une architecture unique qui donne des sensations de conduite qui le sont tout autant. Raison pour laquelle l’aventure perdure depuis 43 ans. Et ce n’est pas terminé.
En bref
L x l x h : 4,435 x 1,808 x 1,310 m
Modèle d’appel : Porsche 911 Cabriolet Carrera 3.6 345 ch (25 CV), 289 km/h, 10,3 l/100 km, 245 g/km. 95 474 €. (Carrera 4 : 102 052 €). Malus : 1 600 €.
Autres moteurs : Carrera S 3.8 385 ch (28 CV), 302 km/h, 10,8 l/100 km, 254 g/km. 106 477 € (Carrera 4 S : 113 055 €). Malus : 2 600 € - 911 Turbo 3.6 biturbo 480 ch (39 CV), 310 km/h, 12,9 l/100 km, 309 g/km. 155 752 €. Malus : 2 600 €.
Les plus : offre cabriolet pléthorique, boîte PDK recommandée, conduite grisante
Les moins : c’est cher, une 911
- Jaguar XK Cabriolet : V8 de rigueur
Le cabriolet XK n’utilise que des V8 pour se déplacer, et ce faisant, se vend à des tarifs dans la norme si on le compare à ses rivaux équipés de motorisations équivalentes. De la part de Jaguar, qui généralement se singularise par ses prix compétitifs, on pouvait espérer mieux… Cela étant dit, il n’y a rien à jeter dans ce cabriolet. Pour commencer, les moteurs en question sont les deux variantes du même V8 5.0, « atmo » de 385 ch d’un côté, suralimenté par un compresseur avec 510 ch à la clef, de l’autre. Cet organe fait appel à une injection directe et offre dès lors tout le nécessaire requis sans trop en demander à l’heure de ravitailler. Et pour ne rien gâcher, le tout s’associe à une boîte auto à six rapports aussi douce qu’intelligente. Le châssis n’est pas mal non plus, lui qui, par son exceptionnelle rigidité, délivre précision et vivacité à gogo. Régal garantie, dans un environnement comme seuls les Britanniques savent les faire, à la fois « cosy » et très bien fini. Le décapotage réclame 18 secondes.
En bref
L x l x h : 4,794 x 1,892 x 1,329 m
Modèle d’appel : Jaguar XK Cabriolet V8 5.0 385 ch (21 CV), 250 km/h, 11,2 l/100 km, 264 g/km. 97 900 ou 106 000 €. Malus : 2 600 €.
Autre moteur : XKR V8 5.0 compresseur 510 ch (31 CV), 250 km/h, 12,3 l/100 km, 292 g/km. 112 700 €. Malus : 2 600 €
Les plus : V8 performants et sobres, précision de conduite, intérieur « so british »
Les moins : tarifs élevés pour une Jaguar
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