Même si Suzuki est souvent plus connue du grand public pour ses motos que ses voitures, la filière automobile occupe la 10e place au classement mondial des constructeurs, soit l’équivalent de Mazda par exemple. L’année qui arrive va être charnière pour Suzuki avec l’arrêt des citadines Splash et Alto, du SUV SX4 et du 4x4 Grand Vitara et l’intensification du plan produit avec la Celerio, le remplacement du Vitara et de la Swift. Cette offensive débute donc par un segment essentiel pour la plupart des constructeurs à savoir celui des citadines. En 2014, il représentait à titre d’information 8 % du marché et cette part a tendance à croître. La Celerio arrive donc à point nommé, un petit peu moins d’un an après sa présentation à l’occasion du dernier salon de Genève.

Esthétiquement, elle affiche des lignes classiques avec toutefois une structure relativement haute et de face un petit air de ressemblance avec la Dacia Sandero. Vous l’aurez compris, dans un segment hyper concurrentiel, la Celerio n’est pas la plus réussie d’entre toutes, mais elle n’est pas dénuée d’intérêt pour autant.


Essai vidéo - Suzuki Celerio : ne pas se fier aux apparences
Essai vidéo - Suzuki Celerio : ne pas se fier aux apparences

La Celerio, disponible uniquement en 5 portes, mesure 3,60 m de long. C’est 10 cm de plus que l’Alto et 10 de moins que la Splash. Mais elle se distingue surtout par sa hauteur de 1,53 m et son empattement de 2,42 m qui ont des répercussions dans l’habitacle. Ainsi, la principale qualité de cette Celerio réside dans son habitabilité arrière, qui est l’une des meilleures de la catégorie avec d’excellents espace aux jambes et garde au toit. La plupart des passagers se sentiront donc à leur aise et la bonne nouvelle provient du coffre, qui n’est pas sacrifié avec un volume de chargement de 254 litres soit le meilleur de la catégorie. Il peut même atteindre 1 054 litres en rabattant la banquette arrière et cerise sur le gâteau, dispose d’un seuil de chargement plutôt bas de 70 cm. Une bonne chose venant compenser les rangements intérieurs, nombreux mais peu pratiques du fait de leur petitesse.

Essai vidéo - Suzuki Celerio : ne pas se fier aux apparences

Moins d’originalité à l’avant de l’habitacle. La planche de bord est classique mais plutôt plaisante. L’ambiance est assez sombre. La qualité des matériaux n’est pas exceptionnelle mais dans la moyenne de la catégorie.