La C2 vise une clientèle jeune et avoue pour mieux la séduire une réelle fibre sportive. A cette fin, les suspensions, le freinage, la direction et les démultiplications de boîte sont typés en conséquence par rapport à la C3. Si l’attaque de la pédale de frein nous a semblé un peu trop violente sur toutes les versions essayées –heureusement l’ABS est de série sur toutes les versions, la direction à assistance électrique continûment variable offre un meilleur rappel, le comportement se montre plus incisif (voire très efficace pour la VTR 1.6 16V, la seule à pouvoir disposer de l’ESP sur le marché français) et les accélérations sont plus vives grâce aux étagements de boîte revus. En revanche, le léger gain de poids par rapport à la C3 influe très peu sur les performances. En contrepartie, le confort de suspensions se montre plus ferme, mais encore très acceptable. Sauf au passage de certaines saignées transversales parfois durement digérées. Sur autoroute, les moteurs moulinent un peu plus, toutefois l’insonorisation générale reste tout à fait acceptable, même si la 1.4i nous a un peu déçu au niveau des bruits de roulement. Voilà une petite tout à fait polyvalente capable de prendre la route pour un long trajet et bien sûr tout à fait à l’aise en ville. C’est à peine moins vrai pour la version 1.6 16V qui ne peut se targuer d’un diamètre de braquage de vraie citadine.
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