Il faut bien s'y faire. Avec un carburant qui se dirige tranquillement vers une moyenne de 2 € par litres et des lois européennes focalisées sur le CO2, poussant les constructeurs vers un Diesel pourtant plus dangereux que l'essence (ah, les fameux Nox et les particules fines...), le mazout n'a pas fini d'envahir tous les domaines de l'automobile. Les blocs TDI se sont déjà montrés imbattables aux 24h du Mans et il n'y avait pas de raisons pour qu'ils n'atterrissent pas dans nos voitures plaisirs. Et lorsqu'on accepte cette fatalité, force est d'admettre qu'un engin comme le SKL 250 CDI pourrait presque nous faire douter de nos convictions. En ces temps de compromis, il semble capable de cocher toutes les cases, avec un agrément étonnant (il faut dire qu'il est très aidé par le châssis du SLK), quelques velléités sportives et une véritable capacité à se faire oublier. Reste alors un engin hybride, pas tout à fait sportif mais pas tout à fait mou non plus et dont on se demande à qui il s'adresse. Peut-être à des clients résignés. Ou peut-être à des précurseurs...
7. Bilan : le temps des compromis
Caradisiac a aimé
- - Le style du SLK, très « mini SL »
- - La qualité de fabrication et l'ambiance flatteuse
- - Le couple du Diesel favorisant les reprises
- - La direction précise et communicative
Caradisiac n'a pas aimé
- - Le compte tour gradué jusqu'à 5 000 tr/min...
- - La boîte un peu trop lente en conduite sportive
- - La grille des tarifs toujours très corsée
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