Uniquement disponible en 3 portes, la Sport se distingue à l’extérieur par ses boucliers redessinés qui lui font prendre 7 cm de plus en longueur par rapport à la Swift normale. Le bouclier arrière également ajouré enchâsse une double sortie d’échappement suggestive. Un spoiler prend place en sommet de hayon. A cause de lui, la hauteur de la Swift Sport reste à 1,50 m, malgré une hauteur de caisse réduite de 15 mm. Sa fixation est à revoir car il génère par ses vibrations quelques bruits à haute vitesse. La Swift Sport se reconnaît également grâce aux feux arrière modifiés, à ses grandes roues de 17 pouces chaussées d’onéreux pneus 195/45 qui vont alourdir sérieusement le budget à l’usage (les autres bestioles de la catégorie se contentent en série de 15 ou 16 pouces plus abordables, quitte à proposer en option des montes majorées). Comme pour les autres Swift, la fréquence des entretiens fixée à 15 000 km nous semble de nos jours trop rapprochée et va aussi tirer vers le haut les frais de maintenance. En revanche, la garantie court sur 3 ans (2 ans pour la Citroën C2 VTS, qui passe à l’atelier tous les 30 000 km).
A l’intérieur, la Sport se distingue par une harmonie en noir et rouge. Deux couleurs reprises pour les nouveaux sièges à appuis-tête intégrés qui soutiennent très bien le corps. Malgré le réglage en hauteur du siège conducteur, la position au volant sera peut-être trop haute pour les plus grands. Un peu gênant également, la faible amplitude du réglage en hauteur de la colonne de direction, et surtout l’absence de réglage en profondeur qui pénalisera ceux qui apprécient de conduire bras fléchis. Si la position de conduite de la C2 VTS suscite moins de réserves, la Suzuki prend sa revanche par une instrumentation classique bien plus lisible. Malgré la présence de quelques plastiques peu flatteurs, l’aménagement de l’habitacle, la finition et les autres matériaux – dont le cuir du volant, pommeau et soufflet du levier de vitesses, les inserts façon alu) apportent une touche de séduction. Plus proche de la C2 VTS que la Mini Cooper dont l’intérieur fait preuve d’une qualité irréprochable et d’originalité –quoique d’un style un peu trop maniéré au goût de certains.
L’espace disponible ne sort pas de la moyenne, même si c’est bien mieux qu’à bord de la Mini. Le coffre est plus petit en comparaison d’une Toyota Yaris au gabarit identique et la modularité est plus limitée. La Swift Sport offre presque autant de place pour les occupants de la banquette. Mais attention, ils ne seront que deux. La plus menue C2 ne fait pas mieux en espace ou en nombre de places, mais ses deux sièges AR coulissent, permettant de moduler espace aux jambes et capacité du coffre.
Le client a droit à un niveau d’équipement unique. Outre les jantes alliage 17 pouces, les antibrouillards, la radio/CD MP3 avec commandes au volant, les rétroviseurs électriques et dégivrants, les 6 airbags qui concourent aux 4 étoiles Euro-NCAP, le système sans clé (ouverture des portes et démarrage moteur) ou le volant revêtu de cuir, déjà mentionné, la Sport se dote d’une climatisation à régulation automatique. Le rapport prix/équipement est légèrement plus favorable que celui de la C2 VTS, mais pour une importée qui a encore une réputation à se faire, on s’attendait à mieux. D’ailleurs, un des responsables de Suzuki France s’est laissé à une confidence en nous précisant qu’à 15 000 €, le seuil de rentabilité normal aurait été déjà atteint…
Ne cherchez pas un garnissage cuir, un toit ouvrant ou un kit mains libres Bluetooth, l’unique option consiste en la peinture métallisée (290 €). La Suzuki Swift Sport peut être « customisée » grâce à des jupes avant, arrière, latérales de bas de caisse, disponibles en accessoire, tout comme quelques babioles destinées à personnaliser l’intérieur. En accessoire toujours, on trouve le radar de recul, des jeux de baguettes pour la protection des flancs ou des boucliers, des systèmes de navigation Kenwood, ….
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