En Haute-Savoie, les policiers ont reçu une étonnante lettre, écrite par un homme qui venait d'être verbalisé pour excès de vitesse. Ce n'était pas une lettre d'insultes mais de remerciements !
Dimanche soir, lors de l'arrivée du Tour dans la capitale, une cabine qui n'avait pas été neutralisée a crépité au passage du peloton !
Les 80 km/h apparaissent comme une source inépuisable de tensions. Lundi, des élus dénonçaient l’hypocrisie des pouvoirs publics qui imposent des conditions bien trop restrictives aux départements qui voudraient repasser certaines portions de route à 90 km/h. Interrogé par Caradisiac ce mardi matin, le délégué interministériel à la sécurité routière leur répond qu’il ne comprend tout simplement pas la polémique.
Dès le 8 juillet, la vitesse sera limitée à 30 km/h sur tout le territoire de Bègles, une ville de 27 000 habitants. Le maire veut réduire les nuisances et le nombre d'accidents.
La France pratique un échange des informations sur les infractions routières avec vingt pays du Vieux Continent. Ceux-ci peuvent donc vous envoyer les amendes.
Cela peut sembler paradoxal. D'un côté, les Français avouent toujours multiplier les comportements dangereux au volant. De l'autre, ils disent se sentir de plus en plus en sécurité sur la route.
2018 est bien la meilleure année en matière d'accidentalité, avec 3 248 tués sur les routes métropolitaines, annonce la Sécurité routière ce mercredi. Par rapport à 2017, c'est 200 vies de gagnées, et 20 par rapport à 2013, l'année jusque-là de référence. Les effets positifs du 80 km/h ont naturellement été mis en avant.
La Haute-Marne est un des premiers départements à voter, dès aujourd'hui, le retour à 90 km/h sur certaines routes. Mais ce revirement aura un coût : plus de 100 000 €, juste pour quelques portions, et à cause des changements de panneaux.
Si la limitation de vitesse repasse de 80 à 90 km/h, les conducteurs pourraient contester les infractions constatées avant le changement. Mais la Sécurité Routière n'est pas de cet avis !
Les accidents de la route sont la première cause de mortalité au travail. Pour autant, seul un faible nombre de dirigeants d’entreprise reconnaissent mettre en œuvre des actions de prévention.