2. Sur route : ultra-polyvalent

En pleine phase de renouvellement de gamme, Suzuki fait profiter ses modèles les plus récents (Vitara et Baleno) de nouvelles motorisations et notamment du brillant 3 cylindres essence suralimenté Boosterjet. Un nouveau 4 cylindres essence de 140 ch issu du Suzuki Vitara S fait aussi son apparition sur les version haut de gamme. Enfin le diesel 1.6 DDiS de 120 ch, issu du groupe Fiat, est toujours présent au catalogue. Il peut également profiter de la transmission intégrale et de la boîte à double embrayage TCSS (1 600 €).

Le japonais avec le 1.0 Boosterjet de 111 ch est une excellente proposition. Le 3 cylindres n’est jamais à cours de souffle et fait preuve d’une grande discipline dans ses montées en régime. Une réussite qui est à l’aise sur tous les terrains. En ville grâce à sa souplesse et son silence de fonctionnement et sur les grands axes où il fournit suffisamment de reprises pour les dépassements. Il présente l’avantage de pouvoir être associé, au choix, à une boîte mécanique à 5 rapports ou auto à 6 rapports. Il est disponible en prime avec deux transmissions : 4x2 ou intégrale avec le système Allgrip. Une proposition qui n’est pas faite par tout le monde sur le marché des SUV compacts.

A la conduite, le Suzuki S-Cross n’est pas le plus rigoureux sur l’asphalte (direction au ressenti artificiel, position de conduite trop surélevée), ni le plus confortable (quelques trépidations) du marché mais on doit l’avouer, il nous a séduit. Il est l’un des rares à assumer son physique de 4x4 et ça, on aime. Le système AllGrip à viscocoupleur permet de transférer automatiquement le couple sur les roues arrière dès qu’il détecte une perte d’adhérence des roues avant. Il est couplé ici à un blocage de différentiel (« Lock ») qui le transforme en 4x4 permanent. Le S-Cross s’ouvre ainsi de bien plus grandes perspectives en offroad que la plupart de ses concurrents.