2. Sur route : RAS
Sous le capot ou plutôt sous le coffre car le moteur est placé à l’arrière, la Twingo reçoit le nouveau 3 cylindres essence appelé SCe de 75 ch, qui équipe notamment la gamme Dacia. Il remplace le SCe 70 ch. Une version de 65 ch est aussi au catalogue mais elle est principalement destinée à d’autres payes ou la fiscalité dépend de la puissance. En France, cette version sert surtout de prix d’appel : 11 400 €. Enfin, le TCe de 90 ch évolue aussi et grimpe à 95 ch. C’est le seul à pouvoir profiter de la boîte double embrayage EDC à 6 rapports.
Le 3 cylindres atmosphérique (1.0) qui anime cette Twingo gagne en couple (+5 Nm) et en puissance (+5 ch), par rapport à son devancier. La physionomie de conduite n’en est pas bouleversée pour autant et se cantonnera principalement à la ville. Dans cet environnement, vous apprécierez sa souplesse, sa vigueur en début de compte-tours et la très bonne boîte mécanique qui l’accompagne. Dommage, Renault ne propose pas de boîte automatique ou robotisée sur cette version plébiscitée pour une utilisation urbaine. En revanche, dès que l’horizon se dégage, les accélérations et les reprises faiblardes contraignent régulièrement à tomber un rapport pour trouver un semblant de couple (95 Nm). Du coup, les consommations s’envolent avec une moyenne de 6,6 l/100 km relevée durant notre essai.
Le châssis n’a subi quasiment aucune évolution. La seule, concerne l’abaissement de 10 mm de la garde au sol. En mouvement, la Twingo reste telle qu’on l’a connue avec sa position de conduite très haute et inadaptée aux grands gabarits. Elle offre toutefois des qualités indéniables en ville ou elle braque très court (rayon de braquage de 4, 30 m), ce qui autorise un demi-tour en une fois puis se faufile avec aisance. Sur les grands axes, la Twingo est beaucoup moins à l'aise. Sa carrosserie haute la rend sujette à une importante prise au vent, comme nous avons pu le constater sur autoroute à vitesse stabilisée. A chaque rafale de vent, le conducteur doit corriger la trajectoire et surtout à rester vigilant.
Le fait que la française soit une propulsion pourrait faire craindre une conduite pointue voire délicate sur le mouillé. Que nenni, Renault a rendu sa citadine très sage avec un ESP aux aguets. Ce dernier intervient à la moindre dérive.
Enfin, le confort est assuré par un très bon calibrage des suspensions.
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