2. Sur route : le dynamisme avant le confort
Au-delà de son look, l’autre différence majeure avec le X1 réside au niveau de son comportement sur route, censé être plus sportif. Pour rendre cela possible, BMW a retravaillé de nombreux éléments. Ainsi, le diamètre de la barre antiroulis a été augmenté, le tarage des suspensions raffermi et le centre de gravité rabaissé. Le résultat est payant puisque le X2 se révèle plus dynamique que son grand frère. On retrouve donc avec plaisir la direction très précise des modèles de la marque allemande qui permet de placer facilement l’auto en virage. Les mouvements de caisse sont très bien contenus. Le X2 vire ainsi bien à plat, mais attention cela n’est pas sans conséquence sur le confort des occupants. Celui-ci se révèle ferme pour ne pas dire très ferme voire inconfortable lorsque le relief devient accidenté. La faute bien évidemment aux nouveaux réglages d’amortisseurs mais également aux jantes 19 pouces qui équipent de série notre finition M-Sport. Si le confort se dégrade, le X2 compense par un plaisir de conduite assez rare pour un SUV. Ceux qui aiment la position haute de ce type de véhicule seront déçus mais pas les autres. Bien au contraire. La position est donc plus basse de 2 mm par rapport à celle d’un X1, ce qui la rend presque identique à celle de la berline Série 1. Une vraie différence par rapport aux autres SUV, même face aux X4 et X6.
Moins d’originalité sous le capot puisqu’on retrouve des moteurs bien connus à savoir des 3 et 4 cylindres dont les puissances oscillent en essence entre 140 et 192 ch tandis qu’en diesel elles varient de 150 à 231 ch. Pour ce premier essai, nous avons choisi le 20i fort de 192 ch couplé ici – et c’est une nouveauté – à une boîte à double embrayage à 7 rapports.
Alors que le constructeur allemand nous avait habitués à son excellente boîte automatique à 8 rapports, BMW introduit une nouvelle transmission. Quand nous avons demandé la raison de ce changement, le staff BMW est resté très évasif. Plusieurs hypothèses peuvent donc être envisagées : moins de rejets de CO2, boîte DKG incompatible avec la transmission intégrale, mais le mystère reste entier. Quoi qu’il en soit, l’agrément de conduite est bel et bien au rendez-vous avec des changements de rapport rapides et très fluides. Son mariage avec le 20i est particulièrement réussi. Il faut dire que ce quatre cylindres avec son couple de 280 Nm se montre à son aise dans toutes les situations avec des reprises énergiques et toniques, comme en atteste le 0 à 100 km/h abattu en 7,4 s. Finalement, les deux seuls griefs que l’on peut émettre portent sur la sonorité relativement quelconque, très loin de celle d’un six cylindres en ligne, et sur la consommation, qui a avoisiné les 8,7 l/100 km lors de notre essai.
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