2. Sur route : confort et sécurité
A voiture haut de gamme, motorisations haut de gamme. La nouvelle A8 débute son offre par deux V6 essence et diesel (286 ch et 340 ch), poursuit avec deux V8 essence et diesel (435 et 460 ch) et couronne le tout sur la version « limousine » par un W12 6.0. Une version e-Tron hybride rechargeable (50 km d'autonomie en électrique) de 449 ch sera aussi lancée ultérieurement.
La nouvelle A8 est aussi la première à afficher la nouvelle, et on ne peut plus compliquée, appellation par catégorie de puissance en kw (de 30 à 70) qui se diversifiera dans toute la gamme. C’est donc au volant d’une « A8 L 55 TFsi » de 340 ch que nous avons réalisé ce premier essai. Enfin, « essai » est un bien grand mot vu que la voiture fait déjà tout, toute seule.
Comme expliqué ci- avant nous n’avons pu tester le système de conduite autonome dernier cri qui gère tout jusqu’à 60 km/h, non disponible à l’essai, mais nous avons pu comparer le système de conduite semi-autonome qui gère l’accélération, le freinage et l’aide au maintien dans la voie. Et force est de constater qu’il est moins performant que celui de la Classe S. Si l’A8 gère plutôt bien les gaz et le freinage mais elle louvoie (trop) entre les deux files avant de corriger sa trajectoire. A l’inverse de sa concurrente elle ne gère pas non plus les changements de file.
C’est surtout son système d’amortissement intelligent que nous avons eu l’occasion de tester. En relation avec le système de paramétrage de conduite (Audi Drive Select) il offre de base un niveau de confort exceptionnel. En mouvement, les 5 mètres et deux tonnes de l’A8 virent à plat quelle que soit la vitesse en virage. La voiture anticipe et conserve une assiette aussi plate que l’horizon là où une voiture « classique » marquerait un appui. Lorsqu’une imperfection est détectée l’A8 assouplit l’amortisseur et absorbe sans sourciller un gros nid de poule. En résultent un niveau confort exceptionnel et une sensation de cocon à bord. Terminons enfin par l’insonorisation digne d’un studio d’enregistrement.
Côté dynamisme aussi, ces suspensions apportent un plus, surtout quand elles sont associées à une transmission intégrale et aux roues arrière directrices (option). Parler d’agilité serait ici fortuit, mais la berline de plus de 5 mètres compense son empattement XXL grâce à ces dernières. La motricité, elle, est tout bonnement exceptionnelle. Absolument toute la puissance passe au sol pour scotcher l’allemande au bitume. Du coup, le V6 de 340 ch malgré son couple maxi de 500 Nm paraît presque juste. On saluera enfin la vélocité et l’agrément de la boîte S-Tronic à 8 rapports qui se place au niveau de sa concurrente directe, la ZF.
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