2. Sur la route – un confort surprenant
Dès les premiers tours de roues à bord, on constate que le Musso est un véhicule beaucoup moins imposant que ses congénères de la catégorie et, si cela impacte la taille de sa benne, il y gagne un ascendant certain en matière de polyvalence et de maniabilité. À 1,87 m de hauteur barres de toit comprises, il peut ainsi rentrer dans la plupart des parkings souterrains et rester dans les limites des places sans (trop) dépasser.
Autre qualité : son moteur. Il n'est pas spécialement mis en valeur par une boîte automatique semblant souvent hésitante dans ses changements de rapports, mais il se montre tout de même performant, souple et surtout très étonnamment silencieux, même dans les tours. Enfin, si en bon pick-up qui se respecte, le Musso a un train arrière rigide, il dispose aussi de ressorts hélicoïdaux et non de lames, ce qui en fait au final un des plus confortables de la catégorie, même si on peut sentir quelques sautillements à vide.
La transmission intégrale enclenchable a pu être mise à contribution grâce aux chutes de neige sur la région parisienne, la seule propulsion trouvant vite ses limites dans ces conditions surtout sur ce type d'engin à vide, et son efficacité apportait alors une sérénité totale pour pouvoir slalomer entre les autochtones traditionnellement affolés au premier flocon.
Le principal défaut est au final l'appétit d'ogre puisque nous avons constaté un 10,2 l/100 km de moyenne au terme de notre essai, ce qui s'explique évidemment par la masse supérieure à deux tonnes mais surtout par l'absence incompréhensible de système Stop&Start. De plus, un système de maintien dans la voie et une alerte d'angle mort n'auraient pas été de refus.
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