2. Skoda Octavia Combi restylée - Sur la route : un TDI imparable…
Sans surprise, le 2.0 TDI a toujours tendance à grogner au démarrage et lors des accélérations à pleine charge, mais sait se faire oublier la plupart du temps. Surtout, il offre un confort de conduite élevé en limitant les rétrogradages de la boîte auto grâce à un couple de 360 Nm dès 1 600 tr/mn. Idéal donc, pour ceux qui roulent souvent chargé et/ou sont amenés à tracter. Le moteur essence de puissance équivalente, qui délivre 250 Nm au maximum, ne peut pas en dire autant.
Autre intérêt de cette auto, et pas des moindres ici : son appétit d’oiseau. Sur un parcours mêlant route et autoroute, le moteur aura réclamé à peine plus de 5 l/100 km, soit environ un litre de moins que des SUV diesels équivalents, et de quoi couvrir environ 900 km sans ravitailler malgré un petit réservoir de 45 litres.
Préférable en conduite cool…
Pour le reste, la conduite n’a rien d'enthousiasmante, même dans cette finition Sportline dotée d'une direction plus franche et d'une suspension affermie et rabaissée (-15 mm), l'Octavia manquant un peu de vivacité à l'inscription en virage et de retenue dans ses mouvements (roulis prononcé, effets de pompage), surtout comparée à une Peugeot 508 SW.
Ceci dit, le train avant finit toujours par collaborer quand on insiste sur le volant dans les passages serrés, et l'arrière demeure imperturbable lors des manœuvres d'urgence. Et si l’orientation confort de l’amortissement reste un point noir pour vous, Skoda proposera à nouveau un amortissement piloté permettant de virer davantage à plat en mode Sport, pour un supplément oscillant entre 810 et 1 100 € selon la finition. Quoi qu’il en soit, cette familiale régale toujours par la douceur des passages de vitesses et des diverses commandes. On loue également son diamètre de braquage réduit ainsi que la bonne visibilité en milieu urbain.
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