2. Mini 3 portes (2021) – Sur la route : toujours aussi dynamique et enfin plus confortable !
Notre modèle d'essai est la version Cooper S avec donc 178 ch de 5 000 à 5 500 tr/min et 280 Nm dès 1 350 tr/min. C'est 14 ch et 20 Nm de moins que précédemment mais les performances progressent pourtant d’un dixième sur le 0 à 100 km/h, à 6,7 s avec la boîte de vitesses manuelle à six rapports, et même de deux dixièmes à 6,6 s avec la double embrayage à sept rapports. Des temps tout ce qu'il y a de plus respectables puisqu'équivalent à celui d'une Abarth 595 Competizione bien plus légère ou d'une Volkswagen Polo GTI de 200 ch.
Aucun changement dans le comportement et c'est tant mieux ! On retrouve avec bonheur le train avant précis et rivé au sol, l'arrière léger et mobile, le tout donnant, avec ce minuscule empattement, une agilité extraordinaire dans l'esprit parfait de la Mini originale. Un vrai régal sur petites routes qui s'apprécie encore plus avec la boîte de vitesses manuelle à six rapports. La double embrayage à sept vitesses, surtout avec les palettes, ne manque pas de talent et s'apprécie particulièrement en ville, mais manier le levier soi-même apporte une interactivité supplémentaire réjouissante.
« Aucun changement » à part un gros. Un très gros même, qui constitue une nouvelle preuve de maturité : l'arrivée des suspensions SelecDrive adaptatives, de série avec la finition John Cooper Works ou en option contre 550 €. Elles sont couplées aux modes de conduite avec un réglage souple sur Green et Normal et ferme sur Sport. Cela semble être un détail mais c'est en fait une révolution si parallèlement on conserve un diamètre de jante raisonnable : la Mini gagne ainsi une polyvalence supplémentaire en s'offrant enfin un amortissement digne de ce nom sur chaussée dégradée ou sur rues pavées, quand elle était avant un bout de bois en toutes circonstances. Et sans diminuer ni l'efficacité, ni le plaisir. Incontournable.
Quel dommage pour la citadine par excellence que la marque n'ait pas profité du restylage pour lui offrir aussi ne serait-ce qu'un soupçon d'électrification à la gamme de motorisations essence pour combler un peu le fossé la séparant de la Cooper SE 100 % électrique. Pas grand-chose, juste une microhybridation pour gratter quelques grammes de CO2 ou décilitres de Sans-Plomb… Mais non.
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