2. Kia Picanto restylée (2020) – Sur la route : très homogène

Le 3 cylindres 1.0 DPi, dont est équipé notre modèle d'essai, a beau être le plus petit moteur disponible pour cette Picanto avec 67 ch et 96 Nm, il se montre étonnamment volontaire, avec un appétit certain pour les hauts régimes mais aussi suffisamment de pêche en bas du compte-tours pour se faufiler en ville et préserver la consommation. Nous parviendrons ainsi aisément à rester sous les 5 l/100 km de moyenne.

D'accord, il commence à montrer ses limites en dehors des limites de la ville mais il domine de la tête et des épaules le 4 cylindres 1.2 DPi de 84 ch qui se révèle globalement poussif malgré la cavalerie supplémentaire. Et c'est bien dommage, puisque c'est lui qui reçoit la nouveauté mécanique principale de ce restylage, la nouvelle boîte mécanique robotisée à cinq rapports qui remplace celle à convertisseur de couple à quatre rapports. Sur le papier cependant, si le gain en CO2 est indiscutable, les performances régressent fortement, avec un 0 à 100 km/h qui passe de 13,7 s à… 15,7 s.

Autant donc faire l'impasse sur le quatre pattes et passer tout de suite à la version suralimentée du 1.0 pour 1 600 € supplémentaires à finition identique. On retrouve alors le caractère enjoué du 3 cylindres avec une allonge supplémentaire le rendant totalement polyvalent.

Et ce 1.0, sous assistance respiratoire ou non, se marie parfaitement avec une boîte de vitesses mécanique à cinq rapports au maniement agréable et un châssis très homogène offrant un excellent compromis entre maniabilité et confort, avec de plus une insonorisation flatteuse.