2. Hyundai Ioniq 6 (2023) - Sur route : efficiente et silencieuse
Cette Ioniq 6 reprend la base technique de la Ioniq 5. Elaborée sur la plateforme E-GMP 600 volts, celle-ci est animée par deux moteurs : l’un de 229 ch sur la version 2 roues motrices et 325 ch pour l’autre déclinaison pourvue de la transmission intégrale. Cette dernière profite d’un couple largement supérieur en raison de l’ajout d’un second moteur sur le train avant. Résultat : 605 Nm contre « Cette Ioniq 6 reprend la base technique de la Ioniq 5. Élaborée sur la plateforme E-GMP 600 volts, celle-ci est animée par deux moteurs : l’un de 229 ch sur la version 2 roues motrices et 325 ch pour l’autre déclinaison pourvue de la transmission intégrale. Cette dernière profite d’un couple largement supérieur en raison de l’ajout d’un second moteur sur le train avant. Résultat : 605 Nm contre « seulement » 350 Nm pour la première. Tout cela est alimenté par une batterie de 77 kWh.
Et pour ce premier essai, nous avons la version la plus intéressante à savoir celle pourvue de 229 ch, chaussée de jantes 18 pouces, lui permettant de revendiquer l’autonomie maximale de 614 km. Attention, si vous optez pour des 20 pouces, vous perdrez pas moins de 70 km en autonomie. Ne l’oubliez pas lors de votre achat.
Dès les premiers tours de roues, la prise en main est plus aisée qu’avec la Ioniq 5 en raison des formes plus élancées. Une fois élancé, on constate rapidement que la direction est plus directe que celle de la Ioniq 5. Une différence que l’on retrouve aussi au niveau de l’amortissement plus ferme à bord de notre Ioniq et cela peut même être désagréable sur route dégradée, même avec les jantes 18 pouces. Autre argument en défaveur des 20 pouces. Avantage de cette caractéristique, la Ioniq 6 vire globalement à plat sans trop prendre de roulis. Mis à part cela, elle dispose d’une insonorisation très performante, notamment concernant les bruits de roulement, même à vitesse élevée. Plaisante dans son ensemble, la dernière née de Hyundai ne donne clairement pas sa priorité au dynamisme. Tout le contraire d’une BMW i4, qui distille un plaisir de conduite supérieur en raison notamment d’une direction plus précise et consistance ainsi qu’une meilleure tenue de caisse spécialement en conduite sportive.
Avec une puissance 229 ch et un couple de 350 Nm, l’unique moteur de la Ioniq suffit largement pour un usage quotidien avec de bonnes accélérations et reprises. Toutefois, comme sur la Ioniq 5, la « 6 » se révèle toujours efficiente grâce à son aérodynamique soigné, son système de régénération personnalisé comprenant un système de E-Pedal fonctionnant grâce à des palettes implantées derrière le volant . Hyundai prouve une nouvelle fois son savoir-faire avec une autonomie variant suivant la configuration entre 519 et 614 km. Lors de notre essai, nous avons ainsi relevé une moyenne de 17,2 kWh sur route et 23,3 kWh/100 km sur autoroute, soit une moyenne mixte de 20,2 kWh/100 km sur l’ensemble de notre essai. L’autonomie réelle dans ces conditions atteint donc 385 km environ.
Enfin, pour ce qui est de la recharge, la Ioniq 6 est capable d’accepter des charges allant jusqu’à 11 kW en alternatif et 239 kW en continu. Les temps de recharge oscillent entre 7 h 10 (de 10 à 100 %) dans le premier cas à 18 min (10 à 80 %) dans le second cas.
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