2. Essence : carburant n°1 aujourd’hui en France
Il s’agit de la première énergie utilisée pour l’automobile en France. En 2020, plus de 774 000 unités, soit plus d’une voiture neuve sur deux vendues, carburaient à l’essence. Le sans plomb a été boosté par l’affaire du Dieselgate et l’émergence du downsizing, des moteurs de faible cylindrée tout aussi performants et puissants que leurs ancêtres. On la retrouve essentiellement sous le capot des petites voitures, les citadines, les SUV urbains ou les berlines compactes.
Et ce n’est pas un hasard puisque l’essence est préconisée pour les conducteurs qui effectuent surtout des petites distances, répétées et circulant souvent en ville car la consommation urbaine est moins importante qu’en diesel, notamment grâce à sa montée en température plus rapide (plus elle est rapide, meilleur est son rendement). Meilleur, c’est vite dit, car de manière générale le rendement d’un moteur essence est relativement faible. Il est de l’ordre de 36% selon l’IFP, l’institut Français du pétrole. Ce qui signifie qu’un peu plus d'un tiers de l'énergie fournie par le carburant est transformé en énergie utile pour faire avancer le véhicule, le reste étant principalement dissipé en chaleur dans l'atmosphère. En ville, c’est pire, le rendement atteint à peine 15% car le moteur est sollicité avec de faibles charges. Aujourd’hui, ce rendement est amélioré par plusieurs techniques mises en place par les constructeurs comme la désactivation des cylindres ou l’hybridation, qu’elle soit micro, légère ou totale.
Pour résumer, un moteur essence - qu’il soit atmosphérique ou suralimenté (turbo ou compresseur) - convient à la majorité des Français, dont le kilométrage annuel moyen est d'environ 13 000 km. De plus, sa durée d’amortissement est plus rapide que celle d'un diesel. Enfin, deux autres arguments de poids, les voitures alimentées à l’essence revendiquent le prix d’achat le plus faible du marché et des coûts d’entretien parmi les plus bas. Attention toutefois, en cas d’usage extra-urbain régulier et à bord de véhicules lourds à l’aérodynamisme médiocre comme un gros SUV par exemple, un moteur essence affichera une consommation nettement supérieure.
N’attendez aucun coup de pouce de l’Etat et surtout vérifiez bien les taux de CO2 qui pénalisent davantage les voitures essence. Moralité, l’essence prend son sens pour les trajets courts, répétés, et vous donnera pleinement satisfaction sur des véhicules légers à l’aérodynamisme soigné. Vous ne trouverez plus aucun véhicule neuf doté d’un moteur essence car il s’agit d’un carburant fossile, interdits à la vente d'ici 2040 au plus tard.
Avantages : prix d’achat raisonnable, coûts d’entretien et de réparation attractifs
Aides de l'Etat : aucune
Inconvénients : taux de CO2 élevés, souvent pénalisés par le malus écologique
Profil idéal : citadin, péri-urbain ou extra-urbain roulant moins de 25 000 km par an
La sélection Caradisiac : Volkswagen Golf 8 e-TSi 150
Prix : à partir de 33 225 €
Motorisation : 4 cylindres essence à désactivation des cylindres + micro hybridation Puissance : 150 ch
Consommation mixte : 4,6 l/100 km
Emissions de CO2 : 102 g de CO2/km
Notre avis : la berline compacte la plus vendue en Europe propose l’un des moteurs essence parmi les plus évolués du marché. La Golf e-TSi associe un 4 cylindres à désactivation des cylindres à une micro-hybridation, ce qui à la fois donne un boost en accélérations et permet de moins consommer en ville. Notre essai complet.
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