Essai vidéo - Volkswagen Golf Sportsvan (2018) : évoluer pour (tenter de) subsister
Même si Volkswagen surfe en ce moment sur la mode des SUV, le constructeur allemand n’en oublie pas pour autant les autres segments, comme l’a prouvé récemment le renouvellement de la nouvelle Polo. Il s’attaque aujourd’hui à celui des monospaces compacts avec le restylage de la Golf Sportsvan. Premier essai au volant de l’inédit 1.5 TSI 130 ch.
EN BREF
Version restylée
Nouveaux équipements et
moteurs
à partir de 21 990 €
Comme le dit le proverbe : le malheur des uns fait le bonheur des autres. En clair, si le segment des SUV affiche une santé et une progression insolentes, cela se fait au détriment des autres catégories et celle des monospaces a pris cette vague en pleine figure. Le résultat fait mal puisque tous les modèles perdent des parts de marché. Les Renault Scénic et Citroën C4 Picasso trustent toujours les premières places du segment mais ils se vendent deux fois moins bien qu’un Peugeot 3008 par exemple. La Golf Sportsvan est loin, très loin avec tout juste 4 000 exemplaires écoulés sur les 10 premiers mois de l’année, nettement en dessous des 39 000 monospaces de Renault.
Pour essayer de réduire cet écart, Volkswagen a décidé de restyler son modèle apparu en 2014. Comme souvent chez le constructeur basé à Wolfsburg, les évolutions sont particulièrement légères et portent uniquement sur la partie avant de la voiture. Elle adopte ainsi de nouveaux projecteurs, une calandre redessinée et un bouclier inédit. Rien de plus, si ce n’est des feux arrière qui adoptent la technologie LED. Pas de quoi révolutionner le style de cette Sportsvan.
Vous trouvez que les modifications extérieures sont très discrètes, eh bien pas la peine de vous attarder sur l’habitacle, strictement identique. La touche de fun et d’originalité de la Polo et du T-Roc n’a malheureusement pas atteint cette Golf Sportsvan. Elle présente une planche de bord particulièrement triste et austère, même si elle s’avère très sérieuse en matière de qualité des matériaux et d’assemblage. Seule fantaisie : le système multimédia « Discovery Pro » avec écran 9,2 pouces (en option) pouvant être dirigé par le geste. Déception en revanche avec l’indisponibilité de bénéficier de l'instrumentation 100 % numérique Active Info Display. Au final, cette Sportsvan se positionne à l’opposé d’un Renault Scénic, au design intérieur beaucoup plus original mais à la qualité inférieure.
Un bon volume de chargement et de la place à l'arrière, pas de doute, la Golf Sportsvan aime les familles.
Heureusement, elle conserve ses qualités familiales avec des aspects pratiques très bien conçus. Les occupants arrière apprécieront ainsi l’habitabilité généreuse, que ce soit au niveau de l’espace aux jambes ou de la garde au toit. Grâce à la banquette arrière coulissante sur 18 cm, on peut avantager soit le coffre, soit les places arrière. Le volume de chargement est également dans la bonne moyenne de la catégorie avec une capacité oscillant entre 500 et 1 520 litres. Tout cela est complété par de très nombreux et vastes rangements répartis dans l’habitacle. Seule fausse note, l'impossibilité de rabattre la banquette depuis le coffre.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,35 m
- Largeur : 1,80 m
- Hauteur : 1,61 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 590 l / 1520 l
- Boite de vitesse : Méca. à 6 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 116 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Janvier 2018
* A titre d'exemple pour la version (2) 1.5 TSI 130 CONFORTLINE.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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