Essai vidéo - Suzuki Ignis 2017 : objet de conquête
Une sacrée bouille cette Suzuki Ignis ! Le nouveau crossover urbain de la marque japonaise a marqué les esprits lors de sa présentation au dernier Mondial de Paris. Mais l’opération séduction continue-t-elle sur la route ?
EN BREF
Nouveau crossover urbain
Moteur essence 90 ch
à partir de 11 000 €
Depuis deux ans, Suzuki est en pleine phase de renouvellement de sa gamme. Cela avait débuté en 2015 avec la Celerio et le Vitara et se poursuit cette année avec la Baleno, le restyling du S-Cross et maintenant l'Ignis. Le constructeur confirme ainsi sa volonté de se concentrer sur les segments des citadines, des polyvalentes et des SUV. Un choix pertinent au vue de la croissance de ces catégories. À l’heure actuelle, les chiffres de vente restent encore modestes mais ils progressent. La vieillissante Swift (6 500 exemplaires en 2016), dont la remplaçante sera dévoilée au prochain salon de Genève, est toujours le modèle le plus vendu. Suit ensuite le Vitara, avec 5 400 ventes. Suzuki espère écouler 3 500 exemplaires de cette Ignis sur une année pleine, ce qui la placerait dans le Top 3 de la marque.
Pour se faire une place sur le marché, l’Ignis compte avant tout sur son style. Dès sa présentation lors du dernier Mondial de Paris, la recette semble avoir pris, même auprès des journalistes de Caradisiac puisque plusieurs d’entre nous lui avaient donné le titre de « coup de cœur du salon ». Contrairement à certains modèles de la marque, Celerio et Baleno pour ne pas les citer, cette Ignis soigne son look. Les lignes sont jeunes, décalées. Une réussite due notamment aux feux de jour en forme de U qui lui donnent une indéniable bonhomie. L’arrière est moins homogène avec un ¾ arrière assez massif mais qui est agrémenté de 3 coups de griffe. Vu de cet angle, certains trouveront d’ailleurs quelques ressemblances avec un ancien modèle de la marque : la Cervo. Comme beaucoup d’autres sur le segment, Suzuki propose de nombreuses teintes dont certaines flashy ou encore bicolores et il est bien évidemment possible de personnaliser sa voiture avec des stickers.
Avec une longueur de seulement 3,70 m, l’Ignis est le plus petit crossover urbain du marché. Il reprend tous les codes stylistiques de la catégorie avec des passages de roues renforcés et des barres de toit mais surtout, une garde au sol de 180 mm, ce qui la différencie de ses concurrentes directes, que peuvent être une Renault Twingo (170 mm) ou même une Panda 4x4 (161 mm).
Dans l’habitacle, l’originalité est au rendez-vous avec une planche de bord plaisante, affichant en son centre, sur la version la plus haute, une tablette tactile 7 pouces non intégrée mais implantée un peu à la manière d’une Mercedes Classe A. Les commandes de climatisation sont d’une forme inédite avec des commandes façon aviation. L’ensemble est très plaisant avec des rappels de la couleur de la carrosserie sur le bas de la console centrale ou les poignées de portes. La qualité des plastiques est basique mais ce n’est pas une surprise pour la catégorie.
Malgré des dimensions réduites, l'Ignis offre un rapport taille/encombrement très intéressant avec une habitabilité arrière généreuse, grâce à la banquette coulissant sur 165 mm, de préférence pour deux voire au maximum trois passagers (mais ces derniers seront serrés). Bon point également concernant le coffre avec un volume de chargement de 267 litres (et 227 litres en version 4X4), soit le meilleur de la catégorie.
Chiffres clés *
- Longueur : 3,70 m
- Largeur : NC
- Hauteur : 1,59 m
- Nombre de places : 4 places
- Volume du coffre : 267 l / NC
- Boite de vitesse : Méca.
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 97 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Janvier 2017
* A titre d'exemple pour la version III 1.2 DUAL JET SHVS 2WD.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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