2. Essai Moto-Guzzi Stelvio: La plastique - Pas grosse comme une montagne
Un trail de cette envergure n'a finalement jamais nourri l'ambition d'être beau. Le genre se veut fonctionnel pour affronter tous les terrains et les éléments, même si au fil des années, un certain style s'est dégagé puisque de pachydermes statutaires on est passé aux proéminents échassiers, avec un soupçon de noblesse dans les lignes.
La Stelvio veut s'inscrire dans le mouvement en offrant d'abord une proue inspirée en un trait, des optiques à la selle. Un enveloppé intéressant, autorisé aussi par un réservoir de seulement 18 litres, que l'on apprécie de côté tandis que de face, les deux optiques et la bulle haute rappelle la vocation baroudeuse de la brêle. Même avec moins de 20 litres de capacité entre les jambes.
Les rétroviseurs adoptent le style de la Dorsoduro de même que le tableau de bord à affichage digital. Ceci dit, vu le genre, on aurait préféré qu'il distille des informations plus précises, mais de ça, on en parlera un peu plus loin.
Quant à la poupe, c'est le style de l'échappement qui fait son office, tandis que l'optique blanc n'est pas sans charme. Bien sûr, là dessus, vous mettez une grosse valise noire qui met fin à tout débat esthétique, tandis qu'il ne faudra pas s'attarder sur la qualité des soudures. Fini de mater donc, va falloir maintenant goûter.
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