2. Essai Hyundai Tucson restylé 2024 - Sur la route : un gentil SUV familial
Désormais proposé uniquement avec des motorisations hybrides ou hybrides rechargeables chez nous pour s’adapter aux normes européennes et surtout au malus écologique français, le Tucson restylé ne fait pas beaucoup d’efforts sous le capot. Il régresse même d’une certaine façon puisque son quatre cylindres essence turbo de 1,6 litre de cylindrée (présent sous le capot de la version hybride mais aussi de l’hybride rechargeable) perd 20 chevaux à cause de son adaptation au dernier volet des normes Euro6 (avant le passage à Euro7). Désormais fort de 160 chevaux, il s’accouple à un moteur électrique plus puissant de 5 chevaux sur la variante hybride simple que nous essayons avec 215 chevaux en pointe (contre 230 précédemment et désormais 253 chevaux sur l’hybride rechargeable au lieu de 265).
Cela ne nuit en rien à la conduite du Tucson restylé, dont les changements par rapport à l’ancien mériteraient un comparatif direct entre les deux moutures pour mieux les apprécier. Volant en main, il donne l’impression d’une lourdeur pas spécialement désagréable (il n’avoue pourtant « que » 1650 kg à vide sur la balance), avec des réglages un peu « à la Volkswagen » et un excellent niveau de confort. Pas spécialement dynamique et agile, il produit des performances très suffisantes bien que pas très impressionnantes au regard de la puissance inscrite sur la fiche technique. Surtout, sa boîte automatique paraît bien plus réactive que la transmission d’un Renault Austral quand lui demande d’aller dans les fortes charges en conduite sportive. Un agrément intéressant qui contraste avec le principal défaut de la voiture : la frugalité toute relative de son groupe motopropulseur hybride, qui consomme plus de 10 litres aux 100 km dès qu’on lui en demande un peu sur une route d’arrière-pays vallonnée et reste très légèrement au-dessous des 8 litres aux 100 en conduite normale en dehors de la ville. Le petit litre de différence entre le Tucson hybride et un Austral E-Tech de 200 chevaux semble toujours de mise, hélas.
Pour éviter totalement le malus et rouler dans un Tucson restylé vraiment frugal, il faudra donc toujours se reporter vers la version hybride rechargeable même si elle ne profite pas non plus d’améliorations techniques au niveau de son groupe motopropulseur, au-delà du quatre cylindres légèrement moins puissant (20 chevaux, rappelons-le) et du moteur électrique plus puissant de 7 chevaux. Il n’était malheureusement pas disponible à l’essai lors de cette présentation.
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