En pseudo-exclusivité mondiale, nous vous révélons le nom de la voiture de l’année 2026
Avec un peu de subjectivité et beaucoup de mauvaise foi, nous vous livrons, plusieurs semaines avant le résultat soit officiel, le nom de la voiture de l’année 2026, après avoir fait le tri parmi les 7 finalistes.

Avec plus d’un mois d’avance, Caradisiac est en mesure de vous révéler, en exclusivité intersidérale, la voiture gagnante, celle qui, comme miss France, pour arborer sa couronne de voiture de l’année jusqu’à la fin 2026. Avec la complicité de madame Irma ? Celle de micros planqués au milieu des conciliabules des 60 jurés du COTY (car of the year) ? Rien de tout cela.
Pour séparer le bon grain de l’ivraie parmi les 7 finalistes dont le vainqueur sera désigné le 9 janvier prochain, nous avons usé d’un zest de jugeote, d’un soupçon d’analyse et surtout, surtout, d’une bonne grosse dose de mauvaise foi.
Un gagnant et deux dauphins ex aequo
Et non seulement nous sommes capables de livrer le nom du vainqueur, mais aussi celui de ses deux dauphins. Alors sans lambiner et pour éviter de faire durer inutilement le suspense, roulement de tambour : and the winner is : le Dacia Bigster, suivi, ex aequo, par le Skoda Elroq et le Kia EV4.
Comment un tel résultat est-il apparu ? Par le simple jeu des éliminations. Examinons les 7 finalistes. La Renault 4 ? Il est quasi impossible que le mini SUV du losange l’emporte. Parce qu’il ne s’agit que d’une R5 haute sur pattes, laquelle l’avait emporté l’an passé. Parce que, ensuite, et contrairement à se petite sœur, il n’est pas vraiment un gros succès depuis son lancement il y a six mois. Et enfin parce que Renault a gagné deux fois de suite, en 2024 et 2025, et qu’il serait inconvenant que le Français reparte avec un troisième trophée d’affilée.
Mais reprenons le fil des nominés. L’on y retrouve l’excellente Mercdes CLA, bourrée de qualités et d’autonomie, puisque c’est d’une électrique qu’il s’agit. Sauf que c’est une Mercedes, et qu’à moins de 50 000 euros, point de salut pour se l'offrir. Les insouciantes années 70, ou une auto de Stuttgart pouvait l’emporter, sont loin. Les disettes sévissant, en France comme en Allemagne et les jurés n’ont pas forcément envie de faire un pied de nez à la crise. Exit donc le premium, trop riche, trop éloigné des soucis des vraies gens.


Le Citroën C5 Aircross ? Il coche toutes les cases, en parfait bon élève. Il n’y a pas de mal à en dire, mais peut-être pas grand bien non plus, tellement il est dans la (bonne) moyenne à tous les niveaux.
Même groupe (Stellantis) et même élimination : la Fiat Grande Panda, en bon clone de la Citroën C3, ne peut accéder au trône, malgré un design autrement sexy. La raison en est toute simple : sa cousine française a fini à la troisième place l’an passé. Récompenser la Turinoise du même tonneau mécanique serait donc une manière, pour le jury, de se déjuger par rapport à son vote précédent.
Reste le trio qui s’échappe du peloton. La Kia EV4 ? Son design est clivant, comme on dit lorsque l’on ne veut pas prendre parti. Mais un physique difficile n’a jamais empêché une auto de gagner. La preuve par la Prius qui l’a emporté en 2005 et qui, contrairement à celles qui lui ont succédé, n’était pas « clivante », mais moche. Pour tout le reste, la Coréenne est dans les clous, de par son autonomie respectable et ses tarifs qui le sont aussi. Mais est-ce que le 100 % électrique, sans version à pétrole de la même auto est encore d’actualité ? La Kia souffre de cette exclusivité de watts, comme la tchèque Skoda Elroq qui, est elle aussi bourrée de qualités. Ces deux-là devraient donc, logiquement, se voir décerner, une deuxième place ex aequo.
Il n’en reste donc qu’un et c’est lui qui va repartir couronné le 9 janvier du salon de Bruxelles ou le trophée est remis. Lui, c’est bien entendu le Dacia Bigster et il n’a pas qu’une raison de l’emporter, mais au moins trois. D’abord, c’est le premier SUV compact de la marque. Inaugurer un segment, aucun autre prétendant n’y consent.
Le Bigster, what else ?
Ensuite il est exactement dans la plaque et dans le moment. L’époque est au reflux de l’électrique, avec une offensive vers l’hybridation, et un refus des tarifs délirants ? Lui aussi. En plus, ce Bigster, s’il n’est ni une pompe à feu, ni une voiture aux finitions premium, fait parfaitement le job, confortablement et mécaniquement. Tout ce que demande une majorité de conducteurs européens auxquels, après tout, ce trophée s’adresse.
Enfin, la marque Dacia est indiscutablement la seule et unique véritable révolution industrielle et commerciale que l’automobile a connu au cours de ces trente dernières années. Une réussite qui n’a absolument jamais été saluée par les jurés de la voiture de l’année. Il n’est jamais trop tard pour bien faire mesdames et messieurs.
PS : inutile de nous remercier d’avoir un tantinet influencé vos votes.
















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