2. Essai Harley-Davidson Dyna Wide Glide - La plastique: Tout feu tout flamme

Immanquablement, cette déclinaison de la Dyna rappelle le film « Easy Rider ». La peinture n'est pas le dernier élément qui verrouille ainsi la mémoire, mais à celle-ci s'ajoute la fourche inclinée et la roue avant de 21 pouces qui dégage une proue minimaliste. Dans un environnement qui en a presque oublié le genre, Harley-Davidson joue les effrontés en insistant sur la référence « chopper ».

Il n'aurait plus manqué que le guidon « Mini-Ape » de dotation sur la Street Bob et la démarche aurait été achevée. Mais le blason s'est arrêté à la suggestion en préférant un autre genre de barre plus près du pilote tandis que les contours noirs des roues et le garde-boue arrière tronqué projette finalement la ligne au-delà des simples seventies.

Il y a donc comme un équilibre de bon aloi dans cet ensemble qui ne crache pas par ailleurs sur les chromes. Ceux-ci mettent en valeur les échappements de type « Tommy Gun » identiques à ceux de la Fat-Bob. Sur d'autres productions, l'illusion aurait fait long feu, mais à écouter la plèbe à l'observation du brêlon, Harley a la légitimité historique de ce genre de décoration ostentatoire. Ailleurs, cela aurait fait kitsch, sur l'Américaine, elle est incontournable. Une optique (2000 ?) qui nous avons pu vérifier. Il est temps de s'en aller chauffer le bitume.