2. Essai Harley-Davidson CVO Softail Convertible - La plastique: Justement c'est plastique mais c'est aussi brillant
Du premier coup d'œil, ce softail CVO dérange. La ligne majestueuse et intemporelle du genre exacerbée par des chromes et des détails de finition à tomber par terre semble comme étouffer par ces accessoires greffés qui semblent venir d'ailleurs. Le cas de la tête de fourche est le plus flagrant, et encore, avec les coloris azurés de notre modèle d'essai, il se fait plus discret que son homologue orangé. Immanquablement, les souvenirs d'enfance du jouet Kinder à monter reviennent à l'esprit, sauf que cette fois, on est à l'échelle d'un brêlon pas vraiment à la portée de la bourse du plébéien casqué.
Mais cela fait partie du jeu, du concept, et il faut donc accepter cette intégration sur une œuvre par ailleurs recherchée. Il n'y a qu'à s'attarder sur les roues « Stinger » de 18 pouces pour s'en convaincre. Le reste, des poignées aux pédaliers est à l'avenant avec, pour finir, une pièce de choix, le compteur. Lui aussi inédit, il réussit, lui, à associer modernisme et tradition, rendant même sa lecture gratifiante. Là-dessus, les gars de CVO ont démontré une fois de plus leur savoir faire. Et pour bien enfoncer le clou, ils ont évidemment doté la bête de la mécanique de dotation pour cette élite, soit le Twin Cam 110. Un 1 803cc qu'il est temps d'aller le faire chauffer.
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