5. Essai Harley-Davidson CVO Softail Convertible - Conclusion: Avant tout un gros coup de coeur
En faisant le tour du Convertible, on finit par se persuader que les gens de CVO n'ont certainement pas voulu faire une machine pratique. Et quelque part, c'est tant mieux car ils ont été par le fait à la hauteur de leur réputation et ont justifié leur existence en livrant un opus décalé, une sorte d'étude de style qui fait un pied de nez à la fonctionnalité. La tête de fourche est étroite et n'offre que le minimum syndical et ce n'est pas avec les deux sacoches en cuir avec inserts de peau de buffle que vous ferez le tour du monde.
Harley nous dit que l'on a ici deux motos en une. Certes, mais c'est aussi une moto qui en vaut deux, à 30 000 euros le bout, tandis qu'après avoir voyagé avec armes et bagages, vous aurez l'air bien malin avec vos accessoires sous le bras pour rouler en mode « Cruiser » et non plus « Tourer ».
Alors pour qui, pour quoi ? Pour celui qui craque sur le style et qui après avoir goûté à tout a les moyens de sortir encore des sentiers battus et la moelle pour revendiquer l'exclusivité. La cible de CVO quoi.
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